HOUSE OF COMMONS
CHAMBRE DES COMMUNES
OTTAWA, CANADA

APPENDIX “F” ANNEXE « F »


472 Ave. & Hwy. 2A N. P.O. Bag 3850 High River,
Alberta, Canada, T1V 1 P4
Phone: (403) 652-4688 Fax: (403) 652-4671



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April 21, 2004


Private and Confidential

Bibiane Ouellette Clerk,
Standing Committee on Agriculture and Agri-Food
Room 633,180 Wellington St.
Ottawa, Ontario
K1A OA6

le 21 avril 2004


Personnel et confidentiel

Madame Bibiane Ouellette, greffière
Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire
Pièce 633, 180, rue Wellington
Ottawa (Ontario)
K1A 0A6

Dear Madame:

Re: Request for Additional Documentation

Madame,

Objet : Demande de documentation supplémentaire

Cargill Foods takes any request by the Standing Committee on Agriculture and Agri-Food very seriously. To date, we have appeared on separate occasions before the Agriculture and Senate Committees to provide responses to many of the issues and concerns with respect to the ongoing pressures created by the BSE situation in Canada.

Cargill Foods prend très au sérieux tout ce que demande le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire. À ce jour, nous avons comparu à plusieurs reprises devant les comités de l’agriculture Communes et du Sénat pour apporter des réponses aux nombreuses questions et préoccupations concernant les pressions qu’exerce la situation de l’ESB au Canada.

While we have attempted to address many of the variables that have lead to the unfortunate economic conditions facing the cattle industry, including an explanation for the devaluation of slaughter-ready animals, we are unable to provide more specific information as to our company's financial records.

Bien que nous ayons tenté d’éclaircir bon nombre des variables qui ont donné lieu aux difficiles conditions économiques où se trouve l’industrie de l’élevage bovin et d’expliquer notamment la dépréciation des animaux prêts à l’abattage, nous ne pouvons pas fournir de plus amples renseignements sur les états financiers de notre société.

As a privately held agri-business, Cargill does not, under any circumstance, release financial information to government bodies other than what is deemed necessary by the Canada Customs and Revenue Agency (CCRA) and regulatory agencies. The information provided does not segment our financial data into different business activities or locations. There are no legal requirements for Cargill to certify financial data that is segmented into different business activities and locations. What is more, we deem our financial records to be highly confidential and are committed to protecting this information for obvious competitive reasons.

En tant qu’entreprise agroalimentaire privée, Cargill ne communique jamais aux organismes gouvernementaux de données financières autres que celles que jugent nécessaires l’Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) et les agences de réglementation. L’information fournie ne ventile pas nos données financières suivant nos différentes activités ou localisations. Cargill n’est pas tenue par la loi de certifier des données financières ventilées suivant ses différentes activités ou localisations. En outre, nous considérons nos dossiers financiers comme hautement confidentiels et nous entendons protéger cette information pour des raisons concurrentielles évidentes.

We would however, take this opportunity to reiterate some of the key points that speak directly to the questions raised by the Standing Committee concerning this complex issue that has caused some uncertainty for industry and the public.

Nous profitons cependant de l’occasion pour réitérer quelques-uns des points clés qui se rattachent directement aux questions soulevées par le Comité permanent dans ce dossier complexe qui cause une certaine incertitude à l’industrie et au public.

The catastrophic loss endured by Canada’s cattle and related industries, as a result of a single case of BSE, has been well documented. We commend the federal government for its efforts thus far and maintain that ongoing collaboration between Canada and our largest trading partners is critical to ensuring the timely resolve of this issue with due regard to the realities of operating in an integrated North American marketplace.

Les pertes catastrophiques essuyées par les industries de l’élevage et les industries connexes du Canada par suite d’un seul cas d’ESB sont bien documentées. Nous félicitons le gouvernement fédéral des efforts qu’il a déployés jusqu’à maintenant et nous estimons que le Canada doit absolument continuer de collaborer avec ses principaux partenaires commerciaux s’il veut régler dans les meilleurs délais cette question tout en tenant compte des réalités que comporte un marché nord-américain intégré.

Our Canadian beef, cattle and related industries remain highly dependent upon the U.S. market and therefore an ability to operate in a harmonized manner is paramount. It is this vision of an integrated North American industry that has encouraged Cargill’s initial and ongoing investment in Canada’s cattle industry.

Comme les industries canadiennes du bœuf et de l’élevage bovin et les industries connexes restent très dépendantes du marché américain, l’aptitude à opérer de façon harmonisée est d’importance primordiale. C’est cette vision d’une industrie nord-américaine intégrée qui a encouragé Cargill à investir et à réinvestir dans l’industrie canadienne de l’élevage bovin.

As a starting point, it is important to recognize that we are only able to manage the BSE situation to the capacity of our existing operations. We have worked extremely hard within the new and more restrictive regulatory environment to maintain an outlet for Canadian live cattle, but only recently have we been able to operate our processing plant at full capacity. Even at these levels, there remains an oversupply of animals in the Canadian system due to the ongoing border restrictions that have created a backlog of animals -excess supply that the Canadian processors are simply unable to process on a weekly basis.

D’entrée de jeu, il faut reconnaître que nous ne sommes en mesure de gérer la situation de l’ESB que dans la mesure de nos opérations existantes. Nous avons travaillé extrêmement fort à l’intérieur du cadre de réglementation nouveau et plus restrictif pour continuer d’assurer un débouché aux bovins sur pied canadiens, mais ce n’est que depuis peu que nous pouvons faire tourner à plein régime notre usine de transformation. Même à ces niveaux, l’offre de bêtes reste excédentaire dans le système canadien à cause des restrictions à la frontière qui entraînent un arriéré d’animaux - offre excédentaire que les conditionneurs canadiens ne sont tout simplement pas capables d’absorber sur une base hebdomadaire.

These market realities remain completely out of our control and have caused significant and downward pressure on cattle prices. To make matters worse, our inability to export product into critical foreign markets such as Japan and South Korea has significantly reduced the overall value of the 'total' animal as a direct result of market devaluation to various parts of the animal not generally sold in Canada.

Ces réalités commerciales restent complètement indépendantes de notre volonté et exercent une forte pression à la baisse sur le prix des bovins. Qui pis est, notre incapacité d’exporter vers des marchés étrangers importants comme le Japon et la Corée du Sud a réduit considérablement la valeur globale de l’animal «total» par suite directe de la dépréciation commerciale des diverses parties de l’animal qui ne sont pas généralement vendues au Canada.

The Committee has asked why the prices Cargill paid for "fed steers and heifers declined by approximately 50 per cent in the three weeks following the announcement of the federal-provincial BSE Recovery Program on 18th June 2003." At the time of the announcement, all foreign markets, including the U.S., were closed to all beef shipments. This was a time of unparalleled uncertainty in the beef processing industry in Canada. There were no guarantees when any export markets would reopen, nor under what conditions. Cargill did not resume shipments of boneless beef products to the U.S. until early September 2003. With the partial opening of the U.S. border to boneless boxed beef, we had access to only the North American market for our beef sales.

Le Comité demande pourquoi les prix que Cargill a payés pour «les bouvillons et les génisses engraissés ont diminué d’environ 50 % dans les trois semaines suivant l’annonce du Programme fédéral provincial de redressement de l’industrie dans le sillage de l’ESB le 18 juin 2003». Au moment de l’annonce, tous les marchés étrangers, y compris le marché américain, étaient fermés à toutes les livraisons de bœuf. C’était une période d’incertitude sans précédent dans l’industrie du conditionnement du bœuf au Canada. Personne ne savait quand les marchés d’exportation rouvriraient ni dans quelles conditions. Cargill n’a pu reprendre les livraisons de produits de bœuf désossé vers les États-Unis qu’au début de septembre 2003. Après la réouverture partielle de la frontière américaine au bœuf désossé en carton, nous ne pouvions écouler notre bœuf que sur le marché nord-américain.

In terms of sales, retail prices for beef in light of BSE have continued to be driven by supply and demand. As such, we have sold our product for a price that reflects the demand of the market. Rather than continuing to focus in on the price of beef, we have maintained that the only way to restore producers’ bottom lines and return the industry to more healthy levels is to achieve a full opening of the U.S. border for trade of live cattle and beef products as well as opening other foreign markets to our beef products. For this reason, a significant portion of our internal resources have been committed to securing more access for Canadian beef products and live animals.

Côté ventes, les prix au détail du bœuf dans le sillage de l’ESB ont continué d’être déterminés par l’offre et la demande. C’est ainsi que nous avons vendu notre produit à un prix qui reflète la demande du marché. Au lieu de continuer à nous fixer sur le prix du bœuf, nous maintenons que le rétablissement de la rentabilité des producteurs et de la santé de l’industrie passe par la réouverture complète de la frontière américaine aux bovins sur pied et aux produits du bœuf et par l’ouverture d’autres marchés étrangers à nos produits du bœuf. C’est pourquoi nous consacrons une partie importante de nos ressources internes à assurer un plus grand accès aux produits du bœuf et aux bovins sur pied canadiens.

To this end, Cargill was certainly encouraged by the recent announcement by U.S. and Canadian officials to enhanced access for all non-srm products such as bone- in beef, ground beef, and offals from under 30-month cattle. It is this type of enhanced access within the North American marketplace that will get our industry back to the position we were in, previous to the BSE crisis.

À cet égard, Cargill trouve certainement encourageant que les responsables américains et canadiens aient annoncé récemment une amélioration de l’accès pour les produits sans matériel à risque spécifié (MRS) comme le bœuf non désossé, le bœuf haché et les abats issus de bêtes de moins de 30 mois. Ce sont de telles améliorations de l’accès au marché nord-américain qui permettront à notre industrie de retrouver la situation où elle était avant la crise de l’ESB.

In the meantime, Cargill is prepared to work with the Standing Committee and its members at any time for the purpose of identifying practical solutions that would serve our cattle industry over the longer-term. Please feel free to contact myself, or our Director of Public Affairs, Rob Meijer, at (204) 947-6370 to make arrangements, or for clarification as to the issues discussed herein.

Entre-temps, Cargill est disposée à collaborer n’importe quand avec le Comité permanent et ses membres pour trouver des solutions pratiques qui bénéficieront à long terme à notre industrie de l’élevage bovin. N’hésitez donc pas à communiquer avec moi-même ou avec notre directeur des affaires publiques Rob Meijer au (204) 947-6370 pour faire les arrangements ou pour obtenir des éclaircissements sur les questions abordées dans cette lettre.

We would like to thank the committee for an opportunity to comment on this important industry matter.

Nous tenons à remercier le Comité de nous avoir donné l’occasion de commenter cette importante question. Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.



Willie Van Solkema
Canadian Business Manager,
Cargill Foods



Willie Van Solkema
Directeur des opérations canadien,
Cargill Foods