Merci beaucoup, monsieur le président.
Merci d'être ici, monsieur Dodge et monsieur Jenkins. Il y a environ un an, vous avez mentionné que l'inflation était une grande préoccupation pour la Banque du Canada. Compte tenu du fait que l'on se rapprochait de la limite supérieure de votre fourchette de 1 p. 100 à 3 p. 100, je vous ai alors demandé si la Banque du Canada avait l'intention de la réviser.
Aujourd'hui, environ un an plus tard, on a assisté à une augmentation de un point du taux d'intérêt. On en est maintenant à la limite supérieure de cette fourchette. Aujourd'hui, je vous pose encore la même question à savoir si cette fourchette de 1 p. 100 à 3 p. 100 est toujours valable? Si oui, pourquoi? Si non, avez-vous l'intention de la réviser.
Une autre question que je vous posais l'année dernière concernait la force du dollar canadien par rapport au dollar américain. À ce moment-là, vous mentionniez que c'était une grande préoccupation de la Banque du Canada. Vous comprendrez que si un dollar canadien fort peut avoir certains avantages par rapport aux exportations et à la compétitivité de nos entreprises sur le marché externe, cela peut avoir, par contre, certaines conséquences qui font en sorte que nos entreprises deviennent moins productives. Je fais le lien ici avec le thème qui nous préoccupe aujourd'hui.
Donc, un an plus tard, le dollar canadien est toujours à un niveau très élevé. Qu'est-ce qui s'est fait depuis un an à l'échelle de la Banque de Montréal? Est-il temps de réviser la fourchette?