Bonjour. Cela me fait plaisir d'être parmi vous aujourd'hui.
Premièrement, j'aimerais reconnaître que nous sommes sur le territoire non cédé anishinabe, celui des Algonquins, qui occupent ces terres depuis des millénaires.
La discussion d'aujourd'hui vise à déterminer si l'option de participer aux séances virtuellement devrait demeurer accessible aux parlementaires et aux témoins. Dans le cas des témoins, ils ont depuis longtemps la possibilité de comparaître par visioconférence, alors on peut constater que cela fonctionne, dans une certaine mesure.
En tant que vice-présidente adjointe de la Chambre, je dois avouer que nous avons éprouvé des difficultés, même en comité. Je sais que les techniciens travaillent à améliorer la connectivité. Par ailleurs, la responsabilité revient surtout au gouvernement de s'assurer que tout le monde au pays dispose d'une connexion Internet suffisamment bonne, de sorte qu'il y ait une possibilité équitable de participer à des séances parlementaires ou de toute autre nature.
En tant que parlementaire, avant même de devenir vice-présidente adjointe de la Chambre, j'ai vécu des situations où j'aurais souhaité pouvoir participer virtuellement à une séance de la Chambre des communes. Cependant, cela n'aurait pas été possible, parce que je n'avais pas accès à la technologie nécessaire.
J'ai subi plusieurs opérations chirurgicales à une cheville, et je sais qu'il y en aura d'autres. Dans des circonstances semblables, c'est très difficile de se déplacer pour participer à une séance. En effet, c'est difficile de prendre l'avion ou même de conduire, si c'est le pied qu'on utilise pour conduire qui a subi l'opération. Or, je ne pense pas que je devrais être punie parce que je veux prendre soin de moi-même, pour des raisons de santé.
Il est déjà arrivé que des parlementaires malades reviennent au Parlement plus tôt que prévu. En fait, hier seulement, j'ai entendu un député dire « j'ai un début de rhume ».
Qu'il s'agisse du décès d'un proche, d'une blessure, de la maladie ou d'un problème de vol — nous savons que les déplacements en avion sont très problématiques —, ces situations sont hors de notre contrôle. Nous devrions tout de même pouvoir participer aux réunions. J'ai visité la Mongolie il y a quelques années, et le pays est beaucoup plus avancé que nous en matière de vote.
Je crois qu'il faut tenir compte du monde dans lequel nous évoluons et poursuivre sur cette lancée. Bien sûr, il faut que les bureaux des whips, les comités et le Parlement établissent des lignes directrices au sujet de ce qui est acceptable. Je m'attendrais à ce qu'une personne doive obtenir l'approbation du bureau du whip pour participer aux séances de façon virtuelle. Je tenais à le préciser. Étant donné la distance entre certaines collectivités, il est parfois difficile d'arriver ici à l'heure.