Le texte qui suit est tiré de l'étude de Sherri Torjman, La prestation d'invalidité du Régime de pensions du Canada, Ottawa, 2002, p. 10.
Les cotisations au RPC sont fondées sur les « gains cotisables » — c'est-à-dire le montant du maximum des gains cotisables d'une personne pour une année (appelé maximum de ses gains ouvrant droit à pension (MGAP) pour l'année), moins le montant de son exemption de base pour l'année (seuil des gains en deçà duquel aucune cotisation n'est exigée).
À l'origine, le MGAP était fixé selon la moyenne des gains annuels. Il est toujours indexé à partir des gains, mais selon la fluctuation d'une échelle appelée « Indice des gains ».
Contrairement à cela, les prestations du RPC sont indexées en fonction de l'indice des prix à la consommation. (À l'origine, les prestations étaient indexées en fonction d'un indice de pension spécial fixé lors de la mise en œuvre du Régime et qui ne pouvait augmenter de plus de 2 p. 100 par année. L'indice de pension a été abandonné en 1974 et toutes les prestations ont par la suite été indexées en fonction es fluctuations annuelles de l'indice des prix à la consommation.)
L'exemption de base pour l'année correspondait autrefois à 10 p. 100 du MGAP. Suivant les changements législatifs adoptés en 1998, l'exemption de base a été désindexée et demeure à son niveau de 3 500 $ fixé en 1996, ce qui signifie que sa valeur diminue en fonction du taux d'inflation de chaque année. (Soulignons cependant que cette désindexation de l'exemption de base ne s'applique pas à la prestation d'invalidité.) Aucun changement n'a été apporté au maximum des gains annuels ouvrant droit à pension — qui s'élevait à 39 100 $ en 2002 et qui demeure indexé sur les salaires.