Le PPI-RPC est administré dans le cadre du RPC. Sept ministères et organismes fédéraux se partagent cette responsabilité : Développement des ressources humaines Canada (DRHC), l’Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC), Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC), le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), Finances Canada, le Bureau du Commissaire des tribunaux de révision (BCTR) [1] et l’Office d’investissement du RPC (OIRPC). Le financement de ce dernier organisme provient directement du rendement de ses investissements et, en 2000-2001, ses dépenses d’exploitation ont totalisé 6,7 millions de dollars. DRHC est responsable du versement des pensions et des prestations, de la fourniture des locaux et de la prestation de services ministériels. L’ADRC évalue, vérifie et perçoit les cotisations au RPC. TPSGC émet les chèques et fournit des services d’informatique. Le BSIF fournit des services actuariels, et Finances Canada dirige l’examen législatif du RPC et les négociations avec les provinces. Le BCTR entend les appels interjetés par les prestataires insatisfaits des décisions rendues par le ministre du Développement des ressources humaines concernant leur admissibilité aux prestations versées par le RPC (et la Sécurité de la vieillesse).
Comme l’indique le graphique 9(a), les frais d’administration du RPC sont en hausse constante depuis 1990-1991. En 2000-2001, ces frais (sans compter ceux de l’OIRPC) totalisaient 334,9 millions de dollars, soit plus du double des 162,9 millions de dollars de 1990-1991. Malgré l’élargissement du programme au cours de cette période, le rapport des frais d’administration du RPC aux prestations versées est passé de 1,5 p. 100 en 1990-1991 à 1,7 p. 100 en 2000-2001.
Comme l’indique le graphique 9(b), DRHC est à l’origine de la part la plus importante des frais d’administration du RPC. En 2000-2001, ce ministère (y compris le Bureau du Commissaire des tribunaux de révision) représentait 72,5 p. 100 des frais d’administration du RPC. L’ADRC se classait au deuxième rang (23,2 p. 100), suivie de TPSGC (3,8 p. 100), du BSIF (0,3 p. 100) et de Finances Canada (0,1 p. 100).