Monsieur le Président, il est important d'établir une distinction entre les deux problèmes. Il est évident que les problèmes que la Colombie-Britannique rencontre n'ont rien à voir avec les zones de protection marine, mais plus à voir avec la sauvegarde du saumon quinnat du Fraser.
Pendant de nombreux mois, il y a eu des consultations approfondies au sujet du saumon quinnat du Fraser et de la réglementation des pêcheries avec tous les intervenants et les collectivités de Premières Nations concernés. Toutefois, il faut voir cela dans un contexte plus large. Le présent gouvernement a présenté une nouvelle Loi sur les pêches afin de rétablir les mesures de protection que le gouvernement précédent avait annulées. En collaboration avec notre partenaire, le gouvernement de la Colombie-Britannique, nous venons juste d'affecter 142 millions de dollars à la restauration de l'habitat du saumon. Nous travaillons en étroite collaboration avec les intervenants sur toute une série de questions, notamment le recours à des écloseries et à la pêche sélective des poissons marqués.
Cependant, nous devons aussi faire en sorte, à court terme, qu'un nombre suffisant de ces saumons reprennent le chemin des frayères afin que leur nombre non seulement se stabilise, mais retrouve aussi un niveau adéquat. J'ai dit très clairement dans la presse que je ne serai pas ce genre de ministre qui opte pour la facilité, politiquement parlant, et laisse sciemment ces populations disparaître.
C'est en fonction de cela que la décision a été prise en Colombie-Britannique. C'était la bonne décision du point de vue environnemental et de la biodiversité.
Sur la côte atlantique, un problème se pose relativement à la zone de protection marine qui y est proposée. Il est lié à certaines des préoccupations des pêcheurs de homard. Nous avons dit clairement que les pêcheurs de homard ne seraient pas touchés.
Je suis allé à la rencontre des pêcheurs de homard, la semaine dernière, pour avoir cette conversation. Nous avons engagé la conversation, et j'ai l'intention de la poursuivre. Je leur ai dit que je reviendrai sur cette question. Nous prendrons le temps nécessaire pour nous assurer que tous les points de vue et, idéalement, toutes les préoccupations sont pris en compte.
Mr. Speaker, I think it is important to distinguish the two issues. Certainly, the issues in British Columbia have nothing to do with marine protected areas. They have to do with conservation for the purpose of saving Fraser chinook salmon.
Extensive consultations went on over many months with all relevant stakeholders and first nations communities with respect to Fraser chinook salmon and the fisheries regulations. However, that needs to be seen in a broader context. This government has brought forward a new Fisheries Act to restore the lost protections that were taken out under the previous government. We just committed $142 million for salmon habitat restoration, alongside our partner, the Government of British Columbia. We are actively working with stakeholders on a whole range of other issues, including the use of hatcheries and the idea of marked fisheries.
However, we also have to ensure that in the short term, enough of these salmon are getting back to the spawning grounds so they will be able not only to stabilize but to recover. I have said very clearly in the press that I will not be the minister who makes the easy political decision and knowingly allows these stocks to become extinct.
That was the basis on which the decision in British Columbia was made. It was the right decision from an environmental perspective, and it was the right decision from a biodiversity perspective.
On the Atlantic coast, there is an issue regarding the proposed east coast marine protected area. It relates to some of the concerns the lobster harvesters have. We have been very clear that lobster harvesting would not be impacted.
I went to have this conversation with the lobster harvesters last week myself. We engaged in the conversation, and I intend to continue that conversation. I have indicated to them that I will come back to further that conversation. We will take the time necessary to ensure that all perspectives are considered, and ideally all concerns can be addressed.