Madame la Présidente, ce n'est qu'une question d'apparences. Il est facile de jurer ceci et cela, la main sur le coeur. Cependant, concrètement, il n'y a aucun résultat. Personne ne pourra demander à quoi ont mené toutes ces annonces faites en grande pompe.
Encore une fois, les députés n'ont pas à me croire sur parole. Je vais reprendre un autre commentaire formulé devant le comité par Sean Cox, professeur à l'Université Simon Fraser. Il a dit:
De plus, il est peu probable que les ZPM soient des outils scientifiques efficaces. Elles sont difficiles à reproduire. Lorsqu'on crée une ZPM, elle est sujette à un haut niveau de ce que nous appelons des répercussions liées à « l'emplacement » et au « temps ». On ne peut pas tout simplement créer une belle expérience dans le cadre de laquelle on crée trois ZPM du même type à un endroit, puis trois zones de contrôle dans un autre. C'est tout simplement impossible. Ces zones sont complètement exposées aux perturbations de l'extérieur et aux changements environnementaux qu'on ne peut pas contrôler.
Un autre témoin a affirmé ceci: « Si vous voulez vous appuyer sur un processus de confiance et de bonne volonté, ne mettez pas de côté ce que vous disent vos intervenants et ne consultez pas sur seulement une minorité des zones protégées qui ont été recommandées. »
Les poissons n'ont que faire des frontières; ils se déplacent librement, et les conditions qui affectent les poissons fluctuent sans cesse.
Même les scientifiques se prononcent contre ce que le gouvernement fédéral et le ministre tentent d'accomplir dans le projet de loi C-55.
Tout ce que nous réclamons, ce sont des protections pour une consultation rigoureuse. Quel que soit le mandat, cela doit être ajouté à l'article 5. Nous demandons que l'article 5 soit amendé afin d'inclure une consultation rigoureuse, notamment sur ce que la mesure législative proposée protégerait, où se ferait la désignation et tous les aspects ayant fait l'objet d'une consultation qui ont mené à l'imposition de cette zone de protection marine provisoire.
Madam Speaker, it is all the pomp and circumstance. It is to put one's hand on one's heart and pledge all this and that. However, the reality is that there is no delivery. Nobody will be able to ask how all that pomp and circumstance worked out.
Again, members do not have to believe me. I will go to another comment in committee by Sean Cox, professor at Simon Fraser University. He said:
MPAs aren't likely to be effective scientific tools, either. They're not easily replicated. When you put in an MPA, it's subject to a high degree of what we call “location and time” effects. You can't just create a nice experiment where you have three of the same type of MPA in one place and then three control areas in another place. You just can't do that. They're wide open to outside perturbations, environmental changes that are not within our control.
Another witness said, “If you want to build on a process of trust and goodwill, you don't then ignore what your stakeholders say and consult on only a minority of the protected areas that were being recommended.”
Fish do not follow boundaries; they are fluid and so are the conditions on what impact fish.
Even the academics are coming out against what the federal government and the minister is doing with Bill C-55.
All we are asking is to put in protections for thorough consultation. Regardless of what the mandate is, it needs to be added to clause 5. We are asking that clause 5 to be amended to include thorough consultations, including what the proposed legislation would protect, where it would be designated and all the areas of consultation that led up to that interim marine protected area being levied.