Monsieur le Président, je remercie mon collègue de Louis-Saint-Laurent d’avoir mis en lumière bon nombre de nos préoccupations à l’égard du projet de loi C-58 ainsi que de nombreuses lacunes du gouvernement en ce qui a trait à la transparence.
Mon collègue s’est récemment joint à nous au comité des opérations, devançant 98 autres conservateurs qui souhaitaient ardemment s’y joindre. Avant l’arrivée de mon collègue, le comité a préparé un rapport sur les lanceurs d’alerte. Le Canada est l’un des pays de l’OCDE où la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles est la plus faible.
Le comité a produit un rapport unanime sur la façon dont nous pourrions mieux protéger les fonctionnaires. Nous avons entendu parler de nombreux cas, très semblables à celui du vice-amiral Norman, de fonctionnaires qui ont dénoncé des situations de corruption et de négligence, et dont la vie a été bouleversée par le gouvernement parce qu’ils ont osé parler, ce qui n’est pas sans rappeler le cas du vice-amiral Norman.
Nous avons rédigé un rapport unanime que nous avons présenté au gouvernement. Le président du Conseil du Trésor de l’époque, Scott Brison, a pris le rapport, l’a rapidement jeté à la poubelle et n’a rien fait. Plus tard, nous lui avons demandé de comparaître devant le comité, mais il a refusé de revenir devant le comité pour expliquer pourquoi il ne faisait rien pour protéger les dénonciateurs.
Nous avons constaté à maintes reprises que le gouvernement libéral a refusé de faire preuve de transparence. Cette façon de faire est-elle digne d’un gouvernement qui vise l’ouverture et la transparence?