Monsieur le Président, sur ce point particulier, nous devons accepter de ne pas être d'accord. Je crois qu’on peut effectivement gérer une économie dans le respect de l’environnement. Nous le constatons depuis trois ans et demi.
Nous avons mis en œuvre des politiques très progressistes dans le domaine de l’environnement, tout en créant, en collaboration avec les Canadiens, plus d’un million d’emplois au Canada. L’économie est importante.
Le gouvernement et le secteur privé ont investi comme jamais auparavant au Canada dans le gaz naturel liquéfié pour produire de l’énergie plus propre. Les parties se positionneront comme ils le voudront. Je sais que le NPD a beaucoup de difficulté avec ce dossier. Le chef actuel l’a déjà appuyé, mais nous ne savons pas exactement quelle position le NPD finira par adopter.
Si on y regarde de plus près, en se contentant de tendre l'oreille, les conservateurs diront que nous ne construisons pas les pipelines assez rapidement. À en croire le Parti vert, nous ne devrions pas construire le moindre pipeline. Quant au NPD, tout dépend de la journée et de l'ampleur de la menace que les verts représentent pour lui. C’est ce qui détermine sa stratégie. En ce qui concerne les libéraux, je peux dire que nous sommes heureux de pouvoir intervenir d'une façon qui demeure avantageuse aussi bien pour l’environnement que pour l’économie du Canada.
Voilà pourquoi nous estimons qu’il est parfois nécessaire de reconnaître que l’économie et l’environnement peuvent bel et bien aller de pair, à condition de bien les administrer. C’est ce que nous faisons depuis trois ans et demi. Espérons que notre mandat sera renouvelé un peu plus tard cette année.