Monsieur le Président, je remercie le député de Rosemont—La Petite-Patrie de sa question.
Pour ce qui est des questions qu'il attend comme porte-parole du NPD de poser au ministre du Patrimoine, je suis sûr qu'il a une expérience comparable à la mienne, à savoir que les ministres de l'autre côté ne répondent pas à nos questions, mais qu'ils ne font que parler. Beaucoup de mots sont échangés de part et d'autre, mais nous n'obtenons généralement que peu de réponses à nos questions. Il est toujours possible d'envoyer un courriel à un ministre, mais c'est une démarche qui est secrète et qui manque de transparence. Le gouvernement ne rend pas de comptes en public devant tous les gens du pays et c'est là la grande différence.
Nous pourrions faire cela par l'entremise d'un Parlement virtuel et nous ne disons pas non. Cependant, nous voulons voir le comité de la procédure et des affaires de la Chambre faire son travail et nous expliquer comment cela fonctionnerait et s'il s'agit de la meilleure option. De plus, je rappelle à mon collègue qu'il y a 121 députés conservateurs à la Chambre et que nos rencontres virtuelles de caucus fonctionnent plus ou moins bien jusqu'à maintenant. Le Canada est un grand pays et plusieurs de nos collègues sont dans des régions éloignées, où ils ne disposent pas d'une connexion Internet leur permettant de travailler de manière efficace et de participer aux réunions de leur caucus parlementaire.
Je pense que plusieurs députés, ainsi que le leader du gouvernement à la Chambre des communes et le chef du NPD, n'ont pas assez réfléchi à comment fonctionnerait un Parlement virtuel dans la pratique. C'est pour cela qu'existe le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, qui peut entendre des témoins. Je pense d'ailleurs que le Comité n'a pas encore décidé quels témoins il inviterait pour étudier comment tout cela fonctionnerait pour la Chambre des communes.