Madame la présidente, je tiens à remercier la députée, qui travaille sans relâche pour défendre les personnes les plus vulnérables de la population, y compris, bien sûr, les femmes et les filles.
Le problème qu'elle soulève, c'est-à-dire l'exploitation sexuelle des enfants, constitue le plus odieux des crimes, dont les victimes gardent des séquelles tout au long de leur vie. Nous savons que la pandémie a rendu beaucoup de personnes plus vulnérables et, comme le mentionne la députée, la GRC a observé, tout comme on l'a constaté à l'étranger, une augmentation de l'exploitation en ligne durant la période d'isolement imposée par la COVID-19.
Je veux assurer à la Chambre que nous investissons de manière considérable dans la prévention, en vue de sensibiliser la population à ce problème grave et de réduire les préjugés liés au signalement. Par ailleurs, nous offrons à la police les ressources nécessaires pour améliorer la capacité des unités chargées de la lutte contre l'exploitation des enfants en ligne et renseigner les procureurs chargés d'intenter des poursuites en justice contre les auteurs de ces crimes abjects.
Avec les partenaires du Groupe des cinq, nous avons également adopté des principes volontaires en matière de collaboration internationale pour la lutte contre l'exploitation des enfants. Nous finançons un service national d'assistance contre la traite de personnes, accessible en tout temps par téléphone, message texte ou courriel, qui aiguille les victimes de la traite de personnes vers les services et les programmes dont elles ont besoin.
Certes, il y a encore du pain sur la planche et nous nous pencherons là-dessus au cours des prochaines semaines, en développant une stratégie nationale contre la violence faite aux femmes et aux filles.