Madame la Présidente, c’est un plaisir de prendre la parole aujourd’hui au sujet d’une importante mesure législative qui apporterait un appui considérable aux Canadiens de toutes les régions de notre pays. C’est une bonne journée.
Nous veillons à ce que les Canadiens disposent d'un revenu disponible plus élevé pour les aider à faire face à des problèmes comme l’inflation en leur fournissant un appui financier supplémentaire, afin qu’ils puissent disposer d’un peu plus pour leurs dépenses. Il est très encourageant de voir l’appui manifesté envers l’adoption de ce projet de loi.
Réfléchissons-y. Depuis de nombreuses années, le gouvernement, sous la direction du premier ministre, avec les conseils du Cabinet et des membres du caucus libéral, parle beaucoup de la classe moyenne du Canada et de ceux qui aspirent à en faire partie. Nous fournissons le soutien nécessaire pour montrer que nous pouvons bâtir une classe moyenne plus saine et plus forte.
En évaluant l’importance de la classe moyenne du Canada, nous avons une meilleure idée de notre économie. Une classe moyenne en santé nous donne une économie en santé. Il y a de bonnes raisons pour que cela se produise. Nous vivons dans une société où la consommation de produits améliore la qualité de vie. Elle augmente la demande de produits manufacturés et de services locaux et elle crée des emplois.
En fait, si nous regardons les premières années depuis que nous sommes au pouvoir, l’économie a connu une croissance relativement saine. Nous avons investi dans les infrastructures, concrètement, pour la première fois depuis de nombreuses années. Tout cela pour soutenir la classe moyenne du Canada et ceux qui aspirent à en faire partie.
Nous avons investi dans les personnes qui avaient des besoins financiers beaucoup plus importants que d’autres Canadiens au bas de l’échelle des revenus des ménages. Nous l’avons fait en améliorant le programme national de garderies. Nous l’avons fait en aidant certains des aînés les plus pauvres du pays, des aînés qui ont un revenu fixe, et nous avons trouvé des moyens de faire en sorte qu’ils aient plus d’argent dans leurs poches, comme des augmentations substantielles du Supplément de revenu garanti. C’était pour nos aînés les plus démunis.
Le gouvernement et le caucus libéral ont pour priorité de veiller à ce que nous ayons une économie qui est saine pour tous les Canadiens. Nous prenons cela très au sérieux. Sept jours sur sept, nous nous efforçons d’être là, de façon tangible, pour les Canadiens, où qu’ils vivent dans notre grand pays.
Nous avons vu la réaction du Canada lorsque la pandémie a frappé le monde. Nous n'avions rien à envier à qui que ce soit relativement aux mesures que nous avons prises. Les résultats concrets que nous avons obtenus le montrent bien. La coopération entre les entités politiques a été excellente, et c'est encore ce que nous constatons aujourd’hui avec le projet de loi C-30, qui jouit d'un appui universel parmi les députés et qui sera donc adopté.
Cela ressemble beaucoup à ce que nous avons vu pendant les premiers mois de la pandémie, lorsque le gouvernement s'est rendu compte que la pandémie aurait un coût. Nous avons décidé qu’il était préférable pour le gouvernement d’emprunter pour éviter les conséquences qu'auraient à subir la population et les petites entreprises si elles étaient livrées à elles-mêmes.
C’est pourquoi nous avons consacré des milliards de dollars à aider les Canadiens comme le ferait le projet de loi C-30 en mettant de l’argent dans les poches des Canadiens.
Nous avons financé des programmes comme la PCU. Plus de neuf millions de Canadiens ont bénéficié de ce programme. Ce projet de loi prévoit de l'aide dont bénéficieraient plus de 11 millions de Canadiens et leur famille. Nous avons été présents pour soutenir les Canadiens.
Nous avons soutenu les petites entreprises. Je demande aux députés de songer à ce qui serait arrivé si nous n’avions pas fourni des milliards de dollars aux petites entreprises pour les aider, que ce soit par le biais de prêts, de subventions au loyer ou de programmes de subventions salariales. Que se serait-il passé sans les milliards de dollars qu'ont reçus les Canadiens moyens? Ces mesures ont coûté cher, ce qui signifie que nous avons dû emprunter.
Ces derniers jours, les conservateurs ont beaucoup critiqué le gouvernement en parlant du déficit et en essayant de se positionner comme s’ils n’avaient pas appuyé les dépenses du gouvernement pendant la pandémie. Ils affirment que nous avons le déficit le plus élevé de tous les gouvernements de l’histoire du Canada tout en sachant très bien qu’ils ont voté pour les milliards de dollars d'emprunts visant à soutenir les Canadiens pendant la pandémie mondiale.
Maintenant, après la pandémie, même si elle n’est pas complètement terminée, ils commencent à changer d’attitude à l’égard de l’argent que nous avons dû emprunter pour soutenir les petites entreprises et les Canadiens pendant la pandémie. Cela témoigne de la mentalité politique des conservateurs. Nous l’avons constaté. Des politiques du Parti conservateur auraient été désavantageuses pour les Canadiens, à mon avis. Le Parti conservateur fait maintenant volte-face, ce qui devrait inquiéter les Canadiens.
Je suis en train d'énoncer des faits, et non de parler simplement pour remplir les pages du hansard. S'agissant des politiques que préconise le Parti conservateur, rappelons-nous qu'il y a moins d’un an, le chef actuel de ce parti donnait des conseils sur l'économie à qui voulait l’entendre et disait que la cryptomonnaie, le bitcoin, était un bon moyen de lutter contre l’inflation. C’est ce qu’il disait aux Canadiens il y a moins d’un an, alors qu’il critiquait le gouverneur de la Banque du Canada.
Le député d’Abbotsford le sait très bien. Après tout, il a donné à ce candidat à la chefferie quelques conseils judicieux, qui ont été bien accueillis, non seulement par le caucus libéral, mais aussi par Bay Street et, de façon générale, par tous ceux qui comprennent l’importance de la Banque du Canada et de son gouverneur.
Des voix: Oh, oh!