Monsieur le Président, je félicite mon voisin et collègue pour sa réélection.
Je remercie le député pour sa question, mais je tiens à ce que les choses soient bien claires. Je crois que le député a déclaré que le discours du Trône mentionnait de nouveaux accords de libre-échange. Je cite la page 8 du discours: « [Le gouvernement] cherchera à conclure de nouveaux accords commerciaux en Asie et dans les Amériques ». On ne précise pas de quel type d'accords il s'agit.
Deux choses sont essentielles pour bien comprendre ce qui anime le gouvernement. J'ai entendu le premier ministre mentionner deux choses très importantes au sujet du secteur automobile. Premièrement, c'est que nous devons trouver des moyens d'aider ce secteur à être plus concurrentiel face à ses compétiteurs étrangers. À cet égard, nous avons commencé avec notre plan d'action pour le secteur automobile. Nous y proposons différentes initiatives, notamment aider l'industrie à se réoutiller afin de produire des véhicules qui soient extrêmement concurrentiels, pas seulement en Amérique du Nord, mais partout dans le monde.
La deuxième chose que le premier ministre a déclaré très importante, c'est qu'aucun accord ne sera signé à moins de nous offrir un accès garanti à un marché. C'est ce qui se passe dans les négociations avec la Corée du Sud. Tout le monde affirme que les conservateurs ont signé un accord qui va brader notre secteur de l'automobile. Le premier ministre a été clair. Premièrement, nous n'avons aucun accord de principe et la raison c'est que, dans le cadre des négociations, nous n'avons pas encore obtenu la garantie que nous aurions accès au marché sud-coréen. Il faut que l'accès aux marchés soit clairement établi avant de conclure des accords. C'est une sage position. Nous ne nous sommes pas précipités pour conclure quelque chose qui va nécessairement placer nos entreprises dans une position encore plus désavantageuse. Nous voulons avoir un accès aux marchés.