La Table ronde sur l'innovation dans le secteur des céréales, créée il y a plusieurs années, avait un groupe de travail s'occupant des faibles concentrations. Nous avions retenu les services d'un consultant, qui avait passé en revue toutes les lois et tous les règlements fédéraux afin de déterminer combien de ces lois pouvaient porter sur ces questions. Si vous voulez changer quelque chose, attendez-vous à une charge de travail colossale.
Et ce n'est pas tout: il y a eu les représentants du Conseil canadien du canola, des céréaliers et des producteurs de soja, ainsi qu'un vaste secteur représentant des cultivateurs canadiens. Nous avons tous travaillé ensemble sur la question des faibles concentrations. Nous avons fait énormément de travail; il en est ressorti une sorte d'ébauche de ce que nous voudrions voir se réaliser.
Nous comprenons également que le gouvernement a lui aussi commencé à plancher là-dessus. Nous allons nous réunir dans environ deux semaines, je crois, à Winnipeg, à l'occasion de la rencontre organisée par le Conseil des grains du Canada. Nous allons comparer nos notes, de façon à ce que le gouvernement n'aille pas beaucoup plus loin que ce que nous voulons.
Tout au long du processus, il y a eu du respect de part et d'autre, comme il se doit. Mais nous ne voulons pas que le gouvernement s'éloigne trop de nous, de peur qu'il nous perde.