Monsieur le Président, c'est pour moi un honneur d'intervenir ce matin pour appuyer le discours du Trône du gouvernement qui s'intitule, Protéger l'avenir du Canada.
J'aimerais parler du contexte dans lequel le discours du Trône a été rédigé. Je constate que personne ce matin n'a parlé de la situation actuelle du Canada ni des objectifs recherchés lorsqu'on rédige le discours du Trône. Certains députés de l'opposition qui ont pris la parole ce matin ont dit souhaiter des réactions et des solutions impulsives. Ce n'est pas là le but du discours du Trône. Le discours du Trône est un plan qui doit guider le Canada dans la bonne direction de manière à protéger notre avenir.
Avant de commencer mon discours, je souhaite attirer votre attention sur quelques manchettes de ce matin, question de vous mettre en contexte:
Étant donné le ralentissement aux États-Unis, le principal partenaire commercial du Canada, la performance économique du Canada semble avoir défié les experts dernièrement. Par exemple, pendant que les ventes de voitures dégringolaient aux États-Unis le mois dernier, elles connaissaient une hausse de 1 p. 100 au Canada.
En fait, les ventes d'automobiles ont augmenté d'environ 1,4 p. 100.
L'économie américaine a perdu plus de un million d'emplois au cours des 12 derniers mois, alors qu'à la fin octobre, durant la même période, 223 000 emplois avaient été créés au Canada.
Le discours du Trône porte sur la protection de l'avenir du Canada. Pour protéger l'avenir du Canada, il faut protéger ses acquis. Le Canada n'est pas une île. Notre principal partenaire commercial, le pays avec lequel nous partageons la plus longue frontière non défendue au monde, est l'épicentre de la crise économique mondiale. C'est le genre de détail dont il faut tenir compte. Nous pensons qu'il faut protéger nos acquis.
Le 14 octobre, les Canadiens ont confié au gouvernement un mandat renouvelé et élargi, un mandat plus fort, afin qu'il dirige le Canada pendant cette période difficile. En s'engageant dans ce nouveau mandat, le gouvernement est déterminé à assurer le leadership énergique auquel les Canadiens aspirent. Nous protégerons les Canadiens pendant cette période difficile et nous collaborerons avec eux pour assurer notre prospérité future. Nous allons soutenir les travailleurs et les entreprises du Canada dans leur poursuite d'un avenir meilleur.
Le gouvernement est déterminé à préserver le succès du Canada pendant cette période d'incertitude mondiale. Le discours du Trône contient le plan élaboré par le gouvernement pour aider à protéger la sécurité économique du Canada. Ce plan est basé sur cinq principes, notamment la réforme du secteur financier mondial, la saine gestion des finances publiques, l'importance de la sécurité d'emploi pour les familles et les collectivités, la promotion de l'investissement et du commerce, et l'action gouvernementale plus efficace.
Le discours du Trône contient également notre plan pour diriger le pays. Celui-ci s'inspire du travail réalisé pendant le mandat précédent. Nous y mettons l'accent sur les priorités qui comptent réellement pour les Canadiens, les priorités qui ont permis de concrétiser le type de résultats que j'ai énumérés au début de mon exposé, le type de priorités qui nous ont permis de devancer tous les pays du G8. Alors que nous entrons dans cette période difficile, le Canada reste le seul pays du G8 à afficher un excédent budgétaire pour l'exercice en cours, à rembourser la dette tout en réduisant les impôts.
Le discours du Trône contient notre plan pour diriger le pays, plan qui s'inspire de notre mandat. Nous avons l'intention d'assurer notre avenir énergétique, de lutter contre les changements climatiques et de préserver notre environnement, de multiplier les occasions pour tous les Canadiens, d'assurer la sécurité des Canadiens, de contribuer à la sécurité mondiale et de renforcer nos institutions.
Je tiens à insister sur un certain nombre de priorités qui figurent dans le discours du Trône. Plutôt que de discourir de tout et de rien et de me contenter de faire un survol à haute altitude des questions, je vais parler d'un certain nombre de dossiers qui préoccupent directement les Canadiens aujourd'hui.
Lorsque la campagne électorale a débuté, j'entendais parler de nombreux problèmes dont il n'est plus question maintenant. Il y a quelques mois à peine, le prix de l'essence était le principal sujet de discussion. Je suis certain que nombre de députés se souviendront d'en avoir entendu parler. Il s'agissait alors de la question qui était au premier plan des préoccupations des Canadiens. Ce n'est plus le cas actuellement. D'autres choses les préoccupent. Dans ma circonscription, Peterborough, j'entends beaucoup parler du secteur industriel.
Peterborough est un centre manufacturier. L'activité industrielle fait partie de notre patrimoine et de notre histoire depuis que Thomas Edison y a implanté la société Edison Electric, qui est devenue la Générale Électrique du Canada. Les députés m'entendent souvent parler de la ville électrique pour désigner Peterborough et de la région de la ville électrique pour désigner ma circonscription. Peterborough a été la première ville en Amérique du Nord à disposer d'un éclairage des voies publiques et cela grâce à Thomas Edison, qui y a implanté la société Générale Électrique, et au potentiel de production d'hydroélectricité de la rivière Otanabee, qui traverse la région.
L'industrie a toujours constitué l'une des principales activités de Peterborough et revêt une importance considérable pour la région. Le secteur de l'automobile est très présent dans ma circonscription. La société General Motors est le plus grand employeur privé de Peterborough. De nombreux fournisseurs de pièces sont eux aussi établis dans ma circonscription et créent de l'emploi. Il est évident que le secteur de l'industrie est très important pour les gens de ma circonscription, et pour moi leur représentant.
Le discours du Trône contient des engagements précis de la part de notre gouvernement. J'aimerais souligner certains d'entre eux ainsi que notre engagement à l'égard de l'industrie:
Afin de réduire davantage les pressions sur les coûts d’exploitation des entreprises canadiennes, notre gouvernement prendra des mesures pour encourager les sociétés à investir dans le renouvellement du matériel et de l’outillage.
Le secteur manufacturier au Canada, et en particulier la construction automobile et l’aérospatiale, se fragilise de plus en plus. Notre gouvernement apportera de nouveaux soutiens à ces industries.
Je constate que notre plan économique, Avantage Canada, ainsi que les budgets récents, nous ont permis de progresser considérablement vers la création d'un climat d'affaires favorisant l'investissement à long terme, l'innovation et la création d'emploi dans tous les secteurs de l'économie. Je reviens une fois de plus à mes commentaires de départ. Alors que les États-Unis ont perdu un million d'emplois, le Canada en a gagné 226 000 au cours de la même période. De fait, depuis que notre gouvernement est au pouvoir, soit un peu moins de trois ans, nous avons ajouté plus de 800 000 emplois à l'économie canadienne. Plus de 17 millions de Canadiens travaillent à temps plein à l'heure actuelle. C'est un record. Le taux de chômage est proche d'un minimum historique, à 6,1 p. 100. Nous constatons donc les effets des mesures prises par notre gouvernement.
Tout en reconnaissant l'importance stratégique du secteur manufacturier et le défi que posent, pour nos entreprises, la situation financière et la compétitivité à l'échelle du monde, notre gouvernement a réduit les impôts pour faire baisser les coûts d'entreprise. Nous avons aidé les entreprises à être concurrentielles et à créer des emplois. D'ici à 2012-2013, le gouvernement du Canada aura assuré plus de 9 milliards de dollars en allégements fiscaux au secteur de la fabrication. Notre gouvernement prend des mesures dans le domaine scientifique pour renforcer les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique et de la défense, et pour rendre le capital plus accessible aux PME du secteur manufacturier canadien.
Le ministre des Finances est intervenu très rapidement au cours du dernier mois pour que le marché soit bien pourvu en liquidités, de manière à ce que les banques puissent continuer à prêter. En agissant de la sorte, il aide le secteur manufacturier, l'entreprise et notamment la petite entreprise dans des endroits comme Peterborough et les 308 circonscriptions d'un bout à l'autre du pays. C'est la raison pour laquelle les mesures prises par le gouvernement actuel et décrites dans le discours du Trône ont une importance si critique.
Il convient également de rappeler que, dans le budget de 2008, le gouvernement du Canada est venu en aide à l'industrie canadienne et plus particulièrement au secteur manufacturier en mettant en oeuvre des mesures précises, comme la création du Fonds d'innovation pour le secteur de l'automobile. Ce fonds appuie la recherche stratégique à grande échelle et des projets de développement dans le secteur de l'automobile. Je suis fier de signaler que des engagements ont été pris concernant, par exemple, l'usine de moteurs d'Essex, près de Windsor. Le fonds a été créé pour appuyer la transition de cette usine, la rendre plus concurrentielle et, donc, garantir des emplois au Canada pour l'avenir. C'est dire toute l'importance d'un tel fonds.
Je rappelle que les allégements fiscaux de 9 milliards de dollars sur cinq ans englobent des réductions d'impôt généralisées et un amortissement accéléré temporaire visant les machines et le matériel. À cet allégement fiscal vient s'ajouter un accès amélioré au capital.
Les entreprises canadiennes ont profité de l'amortissement accéléré. Elles ont investi dans du nouvel équipement. Par exemple, Quaker Oats, une filiale de Pepsi-QTG, a investi quelque 26 millions de dollars dans son usine de Peterborough au cours des deux dernières années. C'est un bon exemple de l'avantage accordé par un amortissement accéléré, qui améliore l'efficacité, la compétitivité et la rentabilité des entreprises. Cette mesure protège 700 emplois dans le secteur manufacturier à Peterborough. On voit bien que cela a un effet.
Qu'est-ce qui est à la base de l'industrie canadienne? Qu'est-ce qui lui permet d'être concurrentielle? Lorsque je parle aux chefs d'entreprise du Canada, ils me disent qu'ils ont véritablement besoin de l'infrastructure nécessaire pour soutenir leurs activités centrales. Ils sont prêts à investir si nous établissons un environnement favorable, si nous mettons en oeuvre de bonnes mesures fiscales, une fiscalité compétitive, et si nous leur donnons accès au capital. Nous devons faire en sorte que nous banques puissent appuyer les entreprises et financer ces investissements. Les chefs d'entreprise ont besoin d'une infrastructure moderne qui aide les entreprises.
C'est pourquoi notre gouvernement a lancé Chantiers Canada, un fonds de 33 milliards de dollars, le plus important investissement du gouvernement fédéral dans l'infrastructure depuis la Seconde Guerre mondiale. Qu'est-ce que le discours du Trône disait à propos de Chantiers Canada? Quels autres engagements avons-nous pris en ce qui concerne l'infrastructure qui appuie les entreprises canadiennes?
D'abord, nous avons souligné que le gouvernement a fait preuve de leadership pour mettre en oeuvre un plan d'infrastructure qui aide les provinces, les territoires et les collectivités de toutes tailles à moderniser l'infrastructure qui permet une économie plus forte, un environnement plus sain et des collectivités plus prospères.
Grâce à Chantiers Canada, un plan sans précédent, notre gouvernement verse un financement à long terme, stable et prévisible pour répondre aux besoins en matière d'infrastructure partout au Canada. Le gouvernement continuera de collaborer de manière constructive avec ses partenaires des provinces et des municipalités afin de cibler et d'approuver plus rapidement les projets d'infrastructure et d'accélérer les versements. Notre contribution de 33 milliards de dollars pour mettre le Canada en chantier est formidable. Mon parti a fait preuve d'un leadership exceptionnel en affectant une telle somme à des projets qui vont changer les choses. Il demeure toutefois important de veiller à ce que l'argent prévu soit versé à nos partenaires des provinces et des municipalités.
Alors que notre gouvernement assure un investissement sans précédent de 33 milliards de dollars sur une période de sept ans, jusqu'en 2014, le plan offre également aux provinces un financement à long terme prévisible et flexible qui les aidera à restaurer l'infrastructure au pays. Le gouvernement a signé une entente cadre avec chacune des provinces canadiennes, ce qui est très important parce que l'argent doit pouvoir circuler.
Je tiens également à souligner que si nous avons assuré une certaine prévisibilité aux provinces, nous l'avons également fait pour les municipalités qui le réclamaient depuis longtemps. En rendant permanent le remboursement de la TPS aux municipalités, nous les avons aidées à prévoir leur budget.
Lorsque j'ai rencontré les représentants des municipalités au cours de l'hiver 2006, environ 10 mois après avoir été élu, ils m'ont dit que, pour faciliter la planification au niveau des infrastructures, ils devaient savoir combien d'argent ils pouvaient compter recevoir des gouvernements provincial et fédéral sur une période d'au moins dix ans pour pouvoir établir leurs priorités en matière d'infrastructure.
Qu'avons-nous fait? Nous leur avons précisé quels montants ils allaient obtenir au cours des prochaines périodes et nous leur avons assuré qu'ils pourraient compter sur un transfert de la taxe sur l'essence dorénavant permanent. Nous leur avons également accordé le plein remboursement de la TPS, une mesure qui a permis à la ville de Peterborough d'économiser environ 700 000 $ par année. C'est une somme importante pour une ville ayant un budget de quelque 80 millions de dollars. Tous reconnaîtront qu'il s'agit là d'une somme importante.
De quoi d'autres les industries ont-elles besoin? Nous leur offrons l'environnement concurrentiel dont elles ont besoin. Nous appuyons leurs investissements. Nous voyons à ce que les banques les épaulent. Nous leur offrons l'infrastructure de premier ordre dont elles auront besoin pour commercialiser leurs produits. Et de quoi d'autres ont-elles besoin encore? Elles ont besoin de marchés.
Le Canada est un pays commerçant. Comme mes collègues ne sont pas sans le savoir, les réussites du Canada sont tributaires des marchés auxquels il a accès. Nous savons que les États-Unis sont le principal partenaire commercial du Canada, mais notre pays mettrait son indépendance économique en péril en mettant tous ses oeufs dans le même panier. Ce n'est pas ce que nous voulons faire. Voyons un peu certaines des nouvelles ententes que notre gouvernement vient de signer. Elles sont mentionnées dans le discours du Trône.
Nous allons chercher à conclure de nouveaux accords commerciaux en Asie et dans les Amériques, ainsi qu’avec l’Union européenne, afin d’ouvrir des marchés aux entreprises canadiennes. Dans le cadre de sa stratégie commerciale mondiale, le Canada prévoit entreprendre des négociations commerciales musclées en vue d'obtenir un accès concurrentiel aux marchés qui offrent d'importants débouchés pour nos produits et notre expertise.
Le gouvernement s'efforcera de finaliser des accords commerciaux bilatéraux qui assureront plus de prospérité économique aux Canadiens. Le Canada et l’Union européenne s'emploient à élaborer des mandats formels dans le but de lancer, dès que possible, des négociations visant un partenariat économique. Cela constitue une priorité du premier ministre du Québec en particulier, M. Jean Charest, qui a souvent parlé de la nécessité d'établir un partenariat économique, un accord commercial, avec l’Union européenne. Notre gouvernement agit dans ce dossier et obtiendra des résultats.
Je rappelle que, cette fin de semaine, nous avons signé un autre accord commercial bilatéral. Le gouvernement ratifiera les résultats des négociations commerciales qui ont été menées à bien avec les pays de l'AELE, le Pérou, la Colombie et la Jordanie. Là encore, la stratégie commerciale mondiale du Canada fait état de négociations commerciales musclées pour ouvrir de nouveaux débouchés aux entreprises canadiennes.
J'ai parlé brièvement de Peterborough, des entreprises qui s'y trouvent et du fait que Peterborough constitue un centre manufacturier. De fait, l'Ontario fait figure de chef de file mondial en matière d'énergie nucléaire. Quelque 40 000 travailleurs qualifiés dans le domaine du nucléaire vivent et travaillent dans cette province.
Peterborough, où a été fondée la Générale électrique du Canada, a toujours été un chef de file en matière d'énergie nucléaire. Les sociétés Numet, Générale électrique et Camco sont au nombre de celles qui emploient des gens de ma circonscription.
Le gouvernement s'est expressément engagé envers l'énergie nucléaire dans le discours du Trône. Le Canada est un chef de file mondial dans ce domaine. Des pièces de bon nombre de génératrices utilisées un peu partout dans le monde ont été fabriquées à l'usine de la Générale électrique de Peterborough. La plupart des plus importantes génératrices hydroélectriques utilisées dans le monde ont été fabriquées à Peterborough, notamment celles du barrage Hoover et de Churchill, ainsi que des génératrices utilisées dans l'ensemble de l'Asie et de l'Amérique du Sud. Elles ont toutes été fabriquées à Peterborough.
Nous avons le savoir-faire pour construire ces appareils et générer de l'électricité verte. L'Ontario, dont ma circonscription entre autres, possède ce savoir-faire. Lorsque le gouvernement s'engage à faire en sorte que le Canada ait une réglementation efficace afin d'encadrer d'éventuels projets nucléaires provinciaux, il soutient les entreprises ontariennes.
Ce que nous savons, c'est que le nucléaire est une technologie éprouvée et fiable pour produire une énergie abondante. L'énergie nucléaire est sécuritaire, propre et ne produit aucune émission. Au Canada et ailleurs dans le monde, on investit dans le nucléaire pour atteindre les objectifs en matière de sécurité énergétique et de lutte contre les changements climatiques.
Il est clair que le nucléaire continuera de faire partie de l'éventail de sources d'énergie du Canada puisqu'il représente 15 p. 100 de l'électricité produite au Canada, pourcentage qui passe à 50 p. 100 en Ontario. Si on regarde ce qui se fait dans d'autres pays concurrents, par exemple en France, un autre pays du G8, on remarque que près de 90 p. 100 de la capacité de production de base de ce pays provient du nucléaire. Cela a permis à la France d'enregistrer un rendement supérieur aux autres pays dans certains domaines, comme les changements climatiques. Le nucléaire représente une solution réaliste pour répondre aux besoins énergétiques futurs de l'Ontario et du Canada. On envisage l'énergie nucléaire comme une solution de rechange possible aux sables bitumineux de l'Alberta, ce qui permettrait également à la province de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Le gouvernement continue d'appuyer le travail de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, un organisme de réglementation indépendant et fort qui supervisera les demandes liées à tous les nouveaux projets nucléaires. Comme il a été noté dans le budget de 2008, nous aidons également Énergie atomique du Canada limitée en lui fournissant de nouveaux fonds et en lui donnant une nouvelle direction qui, à notre avis, lui permettront de s'orienter vers l'avenir.
Une autre industrie qui est d'une importance cruciale pour l'Ontario, ainsi que pour votre province natale, monsieur le Président, est celle de l'agriculture. Qu'est-ce que notre parti a fait pour l'agriculture? Qu'est-ce qu'on disait sur l'agriculture dans le discours du Trône?
L'hon. Wayne Easter: Rien, rien du tout.
M. Dean Del Mastro: J'entends le député de Malpeque. Il ne parvient pas à se contenir. Il est extrêmement heureux des engagements que nous avons pris à l'égard de l'agriculture ainsi que de la façon dont notre parti avance dans ce dossier et apporte son appui aux agriculteurs.
Dans le discours du Trône, on a parlé plus particulièrement de la manière dont le gouvernement protégera le système de régulation de l'offre au Canada. On a également abordé la question de choix en matière de commercialisation pour les producteurs de céréales de l'Ouest, sujet qui, je le sais, passionne grandement le député de Malpeque. C'est une question qu'il veut aborder et sur laquelle le gouvernement se penchera.
Nous croyons en une industrie agricole vigoureuse au Canada, et nous travaillons en ce sens. C'est pourquoi les Ontariens et les Canadiens vivant dans les régions rurales ont voté en masse pour notre parti, notre gouvernement, le premier ministre, le ministre des Finances et le ministre de l’Agriculture.
En conclusion, les Canadiens ont réitéré leur confiance envers le gouvernement. Le gouvernement est déterminé à assurer la prospérité continue du Canada en temps d'instabilité économique mondiale.
Tous nos efforts viseront à résoudre les problèmes que la main-d'oeuvre, les familles et les entreprises canadiennes rencontreront maintenant et à l'avenir.