Monsieur le Président, j'interviens aujourd'hui pour parler de la question de l'assurance-emploi. Nous avons besoin, dans notre pays, d'un régime d'assurance-emploi efficace. De nombreuses personnes n'ont pas d'autre choix que de faire appel audit régime, un régime, encore une fois, auquel elles ont cotisé pendant des années. Cependant, dans certains cas, bien sûr quand elles n'ont plus d'emploi pour quelque raison que ce soit — la plupart du temps, elles n'y sont pour rien — elles doivent vraiment se prévaloir du régime d'assurance-emploi.
Les pétitionnaires viennent de ma circonscription. Mais mes collègues d'autres circonscriptions de Terre-Neuve-et-Labrador ont aussi présenté de telles pétitions. Il en arrive de tout le pays. Les pétitionnaires demandent au gouvernement de maintenir une période de prestations d'assurance-emploi d'au moins 50 semaines dans toutes les régions du pays, d'éliminer le délai de carence de deux semaines, de continuer de permettre aux travailleurs d'utiliser, aux fins du calcul des prestations d'assurance-emploi, leurs meilleures 14 semaines et de continuer de leur permettre de toucher une rémunération correspondant à 40 p. 100 de leurs prestations.
C'est important pour tous les Canadiens, où qu'ils se trouvent. C'est un régime auquel ils ont cotisé. L'argent ne vient pas du gouvernement. C'est un régime auto-suffisant. Ils demandent au gouvernement d'envisager sérieusement non seulement de prolonger le programme pendant un certain temps, mais de le rendre permanent. On serait alors sûr que les gens ne se retrouvent pas en plan dès lors que ces mesures prennent fin ou qu'ils n'ont plus d'emploi qu'ils puissent reprendre.
Ceci est important non seulement pour les gens de Terre-Neuve-et-Labrador, mais aussi pour tous les Canadiens qui se retrouvent involontairement sans emploi et ont besoin des prestations d'assurance-emploi pour vivre confortablement, et ce, en fonction du nombre d'heures pendant lesquelles ils ont travaillé, de l'emploi qu'ils ont eu au fil des ans et des cotisations qu'ils ont versées au régime.