Monsieur le Président, je remercie le député de son témoignage quant à la façon de faire de l'Assemblée nationale, où les députés ont procédé de façon unanime à la suite d'une grande consultation. Ils sont arrivés à un consensus tout à fait exceptionnel sur les soins de fin de vie.
Maintenant, je rappellerais à la Chambre que Mme Lalonde qui était députée ici — elle est malheureusement décédée — avait aussi porté ce dossier pendant plusieurs mois à la Chambre. Cela avait provoqué un long débat qui s'était terminé par un rejet de sa motion qui parlait de mourir dans la dignité. Elle a été la précurseure de cela et elle avait invité de nombreux témoins, tant du domaine médical que du domaine social, ainsi que de différents anciens partis politiques. Cela faisait qu'elle possédait un bagage de connaissances exceptionnel. Elle avait accumulé des données extraordinaires.
Je dirais au député que j'ai été un peu surpris que le Bloc québécois, étant donné que c'est lui qui avait amené ce débat, ne soit pas invité à participer à la motion ou du moins à communiquer toutes les connaissances qu'il avait accumulées dans ce comité pour les partager avec le reste des gens.
Je termine avec ma deuxième interrogation. Le large consensus atteint à Québec ne doit en aucun temps être changé ou contesté par un nouveau comité pancanadien qui réfléchirait dans un sens contraire. Je crois que le débat est terminé au Québec, et ce, presque dans l'unanimité. Pour ce qui est du Québec, cela doit être la politique,