Monsieur le président, je vais partager mon temps de parole avec le député de Richmond Hill.
Le gouvernement conservateur s’engage à protéger et à renforcer la sécurité financière à long terme des travailleurs canadiens. La prospérité du Canada est liée directement à notre capacité d’aller chercher, au-delà de nos frontières, des possibilités économiques propices à la croissance du commerce et de l’investissement au Canada.
Le commerce est depuis longtemps un puissant moteur de l’économie canadienne. C’est encore plus vrai dans le climat économique mondial actuel. Nous continuons à mettre l’accent sur l’emploi et la croissance économique dans l’intérêt de nos entreprises, de nos travailleurs et de leur famille.
Le gouvernement comprend l’importance du commerce dans notre économie. Les industries exportatrices fournissent un emploi sur cinq au Canada et près des deux tiers du revenu annuel de notre pays. Le gouvernement conservateur comprend parfaitement que c’est en intensifiant et en élargissant nos relations commerciales que nous allons assurer le niveau de vie et la prospérité future des Canadiens.
Dans l’histoire du Canada, aucun gouvernement ne s’est engagé autant que le nôtre à créer des emplois et de la prospérité pour les entreprises, les travailleurs et leur famille. Le renforcement des relations commerciales du Canada sur des marchés étrangers dynamiques et en forte croissance est un élément clé des efforts du gouvernement. Pendant les 13 années où ils formaient le gouvernement, les libéraux n’ont conclu que trois accords commerciaux, alors qu’en moins de six ans, grâce au leadership de l’actuelpremier ministre, le Canada est devenu partie à neuf nouveaux accords de libre-échange, avec la Colombie, la Jordanie, le Panama, le Pérou, le Honduras et l’Association européenne de libre-échange, qui comprend l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse. Malheureusement, le NPD, prisonnier de son idéologie, s’est généralement opposé à ces accords.
Le gouvernement reconnaît que les contraintes protectionnistes étouffent nos exportateurs et sapent la compétitivité du Canada. Grâce à ces mesures et au leadership du gouvernement dans le domaine du libre-échange, les travailleurs et les entreprises du Canada jouissent désormais de conditions d’accès préférentielles et d’un réel avantage concurrentiel sur un plus grand nombre de marchés mondiaux.
Néanmoins, on ne peut pas parler des marchés dynamiques et en forte croissance sans évoquer les réussites canadiennes en matière de promotion des intérêts des exportateurs canadiens dans la région Asie-Pacifique.
Au cours des dernières années, le gouvernement a vigoureusement élargi nos relations commerciales avec la région Asie-Pacifique pour créer chez nous de l’emploi et des avantages économiques. Les perspectives offertes par la région Asie-Pacifique sont remarquables. Les pays qui la composent représentent d’énormes marchés dont le taux de croissance économique est deux à trois fois supérieur à la moyenne mondiale, et nos efforts portent fruit.
Ainsi, l'année dernière, le Canada a adhéré au partenariat transpacifique, une entité importante qui nous sert de passerelle vers l'intégration économique de la région Asie-Pacifique. Une fois parachevé, ce partenariat va galvaniser les efforts du Canada pour élargir et intensifier ses relations commerciales avec les marchés dynamiques et à forte croissance de la région Asie-Pacifique.
Nous avons amorcé les négociations avec le Japon en vue d'un accord de partenariat économique, et des discussions préparatoires vers un accord bilatéral de libre-échange avec la Thaïlande ont été annoncées. Le Canada a par ailleurs reçu le statut d'observateur au sein de l'Alliance pacifique, qui regroupe quatre pays en forte croissance situés sur le littoral pacifique de l'Amérique latine.
Parallèlement à tout cela, une partie importante des efforts du Canada dans la région Asie-Pacifique concerne notre engagement auprès de la Chine. Je m'en voudrais de ne pas insister sur le fait que la Chine est non seulement la deuxième économie du monde, mais aussi qu'elle est devenue récemment le deuxième marché d'exportation du Canada, après les États-Unis.
En fait, les exportations canadiennes vers la Chine ont augmenté de 15 % l'année dernière pour atteindre plus de 19 milliards de dollars. Cela signifie que les exportations canadiennes vers la Chine ont presque doublé sous le gouvernement conservateur.
Cependant, l'investissement joue aussi un rôle important dans les relations canado-chinoises, et j'aimerais prendre quelques instants pour réfuter certains des mythes que propage le NPD, toujours hostile au commerce.
Essentiellement, l'Accord sur la protection des investissements étrangers, ou APIE, vise à protéger les intérêts des Canadiens à l'étranger. Grâce à ce traité, les entreprises canadiennes qui souhaitent investir en Chine ne peuvent faire l'objet d'un traitement moins favorable que n'importe quelle autre entreprise étrangère qui veut faire la même chose. L'APIE assure aussi que tous les différends liés aux investissements seront réglés en vertu d'un processus d'arbitrage international, ce qui garantit le caractère indépendant des décisions. Les investisseurs canadiens en Chine pourront compter sur un mécanisme juridique international indépendant pour le règlement équitable des différends.
Au final, cet accord garantirait aux investisseurs canadiens en Chine la même protection dont jouissent les investisseurs étrangers depuis longtemps au Canada. Cela soulève la question de savoir pourquoi un député d'en face voudrait priver les investisseurs canadiens des mêmes avantages internationaux dont jouissent les investisseurs étrangers ici.
Enfin, je souligne que cet accord est le premier accord bilatéral signé par la Chine en matière d'investissements, qui inclut expressément une disposition sur la transparence du mécanisme de règlement des différends. Je vais être claire. Le Canada préconise depuis longtemps que le processus de règlement des différends soit du domaine public, de même que les arguments des parties en présence.
Comme notre gouvernement l'a réitéré à maintes reprises, cet accord n'entrave aucunement la capacité du Canada et des provinces d'adopter des lois et des règlements dans des domaines comme l'environnement, la culture et la santé.
En outre, les restrictions prévues dans l'accord maintiendront la capacité actuelle du gouvernement d'examiner les investissements étrangers en vertu de la Loi sur Investissement Canada.
Il est malheureux que le NPD et les activistes de sa mouvance opposés au commerce aient persisté à répandre un tas de faussetés au sujet de cet accord. Le Canada ne devrait pas s'étonner du programme hostile au commerce du NPD. Après tout, c'est ce même parti dont le chef s'est rendu récemment à Washington pour se prononcer contre la création d'emplois au Canada. D'ailleurs, ce n'était pas un incident isolé. En novembre 2011, le NPD a envoyé son leader adjoint à Washington pour livrer le même message anti-canadien.
C'est ce même parti qui s'est aussi opposé à l'ALENA, et le même chef qui a qualifié le secteur de ressources naturelles du Canada de maladie. Le NPD continue de s'opposer à l'ALENA, un accord qui a engendré la création de millions d'emplois au Canada. À ce jour, le programme néo-démocrate enjoint au parti de renégocier l'ALENA, si jamais il en a l'occasion.
C'est à ce même parti qu'appartient le député de Dartmouth—Cole Harbour qui a dit que les accords de libre-échange étaient « néfastes pour l'emploi », et dont le porte-parole en matière de ressources naturelles a fait valoir que le libre-échange avait coûté très cher aux Canadiens.
Le député néo-démocrate de Colombie-Britannique-Southern Interior, a résumé la vision archaïque du NPD en matière de commerce lorsqu'il a dit que les accords commerciaux « menacent l'existence même de notre nation ».
Heureusement, les exportateurs canadiens savent que notre gouvernement, contrairement au NPD, continue de tout faire pour favoriser le commerce, l'emploi et l'économie.