Madame la Présidente, je suis heureuse d'intervenir sur la question importante soulevée par la députée de Kamloops—Thompson—Cariboo.
Évidemment, je tiens d'abord à reconnaître que nous nous trouvons en territoire traditionnel algonquin.
Ce soir, ma collègue a soulevé une question qui touche un cas particulier. Au pays, il est de notoriété publique que le cas dont elle parle concerne la nation crie d'Onion Lake et qu'il se trouve actuellement devant les tribunaux. Nous sommes conscients de la frustration que peut éprouver la députée, mais, tant que les tribunaux seront saisis de cette affaire, certaines de nos compétences s'en trouveront limitées.
Je tiens cependant à faire une déclaration qui, j'en suis convaincue, décrit ce que nous tentons de faire sur les plans de la transparence et de la reddition de comptes.
Tout d'abord, nous souhaitons mettre en place un processus qui inclura les Premières Nations et qui les fera participer à l'élaboration d'une solution en ce qui a trait à la transparence et à la reddition de comptes.
C'est une priorité pour le gouvernement. C'est également une priorité pour les Premières Nations et leurs membres. Nous sommes conscients que nous aurons besoin de temps pour y arriver. Les Premières Nations nous ont clairement fait savoir qu'elles ne veulent pas d'une approche imposée par le gouvernement, d'une solution concoctée à Ottawa, tout simplement parce que cette voie n'est pas efficace.
Nous avons vu l'ancien gouvernement, dont la députée faisait partie, faire l'essai d'une approche descendante en imposant aux Premières Nations ce que l'État considérait comme la solution. Ce n'est pas la pratique à laquelle nous avons adhéré. Nous sommes engagés dans un processus de réconciliation et de collaboration avec les gouvernements autochtones de partout au Canada. Ainsi, nous ne leur imposons pas ce qui nous semble approprié; nous négocions avec eux. Nous arrivons à un consensus sur les mesures de transparence et de reddition de comptes pertinentes qui doivent être mises en place, celles qui donneront des résultats.
Depuis l'été dernier, la ministre et le ministère collaborent avec les organismes autochtones, y compris avec l'Assemblée des Premières Nations et l'Association des agents financiers autochtones, pour trouver des façons d'améliorer la reddition de comptes mutuelle.
En outre, le gouvernement a favorisé le dialogue avec les dirigeants et les populations autochtones et a effectué une consultation en ligne exhaustive. Il est maintenant prêt à tenir des consultations en personne un peu partout au pays, pendant les prochains mois. J'encourage les membres des Premières Nations à visiter le site Web du ministère pour en savoir plus sur le déroulement des consultations. Le gouvernement continuera de collaborer pleinement avec les Premières Nations, dans le cadre d'un partenariat, afin d'améliorer la transparence et la reddition de comptes mutuelle.
Nous tenons toujours au processus. Nous restons déterminés à mettre en place une nouvelle relation financière avec les Premières Nations. Entretemps, nous continuons d'investir des sommes historiques, des milliards de dollars, dans l'éducation, les soins de santé, le logement et le développement communautaire des Premières Nations, dans toutes les régions du pays et par l'entremise de tous les gouvernements autochtones.
Madam Speaker, I am pleased to rise to speak to the important question that has been raised by the member for Kamloops—Thompson—Cariboo.
Of course, I would like to acknowledge first that we are gathered on Algonquin traditional territory.
My hon. colleague has raised a question this evening that is really directed to one particular case, and it is a matter of public record right now in the country that the case she is raising with regard to Onion Lake Cree Nation is currently before the courts. We understand the frustration that the member may be experiencing as a result, but while this case is before the court, there are certain jurisdictions in which we will be limited.
However, I want to make a statement that I really believe speaks to where we are trying to get to with transparency and accountability.
First of all, we want to have a process that will include first nations and make them a part of the solution in designing what this transparency and accountability looks like.
As a government, this is a priority for us. It is a priority for first nations, a priority for their members. We understand that it will take us a little time to get there, but first nations have been very clear with us that they do not want a top-down approach, a made-in-Ottawa solution, because it does not work.
We saw the former government, of which the member was a part, try that and attempt that top-down approach, imposing upon first nations what it felt as a government would be the solution. That is not the practice that we have signed on to. We have signed on to a process of reconciliation and working in collaboration with indigenous governments across Canada. That means we do not impose upon them what we feel is right; we negotiate with them. We come to a consensus on the proper accountability and transparency measures that need to be implemented, those that will work.
Since last summer, the minister and the department have been working with indigenous organizations, including the AFN and the Aboriginal Financial Officers Association on ways to enhance mutual accountability.
The government has also reached out to community members and leadership through a comprehensive online engagement process, and now it is ready to embark upon in-person sessions across the country over the next few months. I encourage first nations members to visit the departmental website to learn more about how this process works. As well, the government is also continuing to work in full partnership with them to improve mutual accountability and transparency.
We remain committed to the process. We remain committed to establishing a new fiscal relationship with first nations, and in the meantime we are continuing to invest historic amounts of investment in the billions of dollars in first nations education, health care, housing, and community development in all areas of the country in all indigenous governments.