Monsieur le Président, je remercie la députée de sa question et de son travail continu et acharné au sein du comité du commerce international.
Le 5 octobre, en plein milieu de la campagne électorale canadienne, le Canada et 11 autres pays de la région de l'Asie-Pacifique ont annoncé la conclusion des négociations relatives au Partenariat transpacifique. Il s'agit d'un accord complexe avec 12 pays, comptant 30 chapitres et des listes tarifaires, qui a une incidence sur l'accès aux marchés dans les domaines des services, de l'investissement et de l'approvisionnement des gouvernements. Le gouvernement précédent a signé l'accord sans consulter les Canadiens et sans en étudier les conséquences.
Le nouveau gouvernement adopte une approche responsable et consulte les Canadiens pour connaître leur opinion quant à la participation du Canada au Partenariat transpacifique. Nous allons également consulter le Parlement. En fait, le Comité permanent du commerce international étudie présentement le Partenariat transpacifique et tient des consultations avec les Canadiens dans l'ensemble du pays. Le comité a déjà rencontré plusieurs intervenants et, la semaine prochaine, il se déplacera pour rencontrer les Canadiens. Le comité tiendra des audiences à Vancouver, Calgary, Regina et Winnipeg.
En ce qui concerne l'étude d'impact économique, le gouvernement est en train d'étudier les répercussions économiques du Partenariat transpacifique. Toutefois, étant donné la portée et l'ampleur du Partenariat transpacifique, qui concerne plus de 100 000 lignes tarifaires et obligations en matière de service dans 12 pays, cela prendra un certain temps. Le gouvernement continue de travailler là-dessus et, une fois qu'il aura terminé, il publiera les résultats de l'étude.
Le gouvernement examine aussi les analyses économiques effectuées par les universitaires, comme l'étude mentionnée par ma collègue, les groupes de réflexion et d'autres organismes qui s'intéressent au Partenariat transpacifique.
Le gouvernement s'est engagé à mener une étude sérieuse sur le Partenariat transpacifique, et c'est ce qu'il fait en ce moment même. Le gouvernement prend au sérieux cet engagement, et il suit attentivement les instructions du premier ministre. Plus précisément, le gouvernement travaille en étroite collaboration avec les autres partis, et il facilite la tenue de dialogues constructifs avec les Canadiens.
Depuis novembre, le gouvernement du Canada a interagi à plus de 200 reprises avec plus de 400 intervenants provenant de l'ensemble des provinces et des territoires, des industries, de la société civile, des groupes de réflexion, des universités, des Premières Nations et de la population. Affaires mondiales Canada a également reçu plus de 15 000 lettres et courriels dans le cadre de ce processus de consultation.
Plusieurs assemblées publiques ont été tenues. Il y a à peine deux semaines, j'ai participé à une assemblée publique à Fredericton, puis à une autre à Charlottetown, et il y en a d'autres à venir. En effet, le 27 avril, je participerai à une assemblée publique à Guelph, qui est organisée par le Conseil des Canadiens. La ministre du Commerce international, quant à elle, participera à une assemblée à Toronto le 25 mai et à une autre à Montréal, le 6 juin.
Pendant que nos consultations se poursuivent, j'invite les Canadiens à faire part de leurs opinions au gouvernement, que ce soit en participant aux consultations du Comité du commerce international de la Chambre des communes, en assistant à une assemblée publique avec la ministre du Commerce international ou en envoyant leurs commentaires par écrit à partir du site Web du Partenariat transpacifique.
Le gouvernement continuera à faire preuve de transparence et d'ouverture envers les Canadiens à ce sujet parce qu'il s'agit d'un enjeu crucial pour tous les Canadiens.