Monsieur le Président, c'est formidable de prendre la parole dans cette nouvelle Chambre en ce début d'année. Il n'y a par contre rien de formidable à parler d'une motion de l'opposition présentée par le député de Carleton qui est, à mon avis, inutile, si je peux me permettre d'être aussi direct. C'est une motion de l'opposition qui ne traite pas des besoins des Canadiens ordinaires qui travaillent dur, des Canadiens de la classe moyenne qui sont à la maison et de leur désir de s'assurer d'un bel avenir pour eux et pour leurs enfants ou que nous rendions la vie plus abordable aux Canadiens d'un océan à l'autre. Il n'est question de rien de tel dans le texte de la motion.
Parlons du bilan. Le gouvernement actuel a réduit l'impôt de neuf millions de Canadiens de la classe moyenne au cours des trois dernières années et demie. L'opposition — les conservateurs — a voté contre. Le gouvernement actuel a haussé le Supplément de revenu garanti de 10 % pour les personnes âgées les plus vulnérables. L'opposition a voté contre. Le gouvernement actuel a instauré l'Allocation canadienne pour enfants, grâce à laquelle 9 familles sur 10 au Canada sont plus riches de 2 300 $, en moyenne. L'opposition a voté contre.
Nous avons élargi ou bonifié le Régime de pensions du Canada, un changement dont profiteront des générations de travailleurs de la classe moyenne. Les conservateurs, l'opposition officielle, ont voté contre ce changement. Nous avons demandé aux bien nantis de payer un peu plus; il s'agit de gens qui ont bien réussi, comme nous le savons tous. Les conservateurs, l'opposition officielle, ont voté contre ce changement. Nous avons réduit le taux d'imposition des petites entreprises à 9 %, ce qui représente des économies de 7 500 $ pour les PME de partout au pays. Les conservateurs ont aussi voté contre ce changement.
Nous avons créé 800 000 emplois, en majorité des emplois à plein temps dans le secteur privé. De plus, le taux de chômage est à son point le plus bas en 44 ans. Quelle a été la réaction des conservateurs? Ils n'ont rien dit. Ont-ils un plan? Non, ils n'en ont pas. Quels services élimineront-ils? On peut voir, en effet, comment se comporte Doug Ford: il réduit les services destinés aux étudiants universitaires et rend donc les études moins accessibles aux familles des travailleurs ontariens. Voilà la philosophie des conservateurs, celle devant laquelle nous nous trouvons. Les conservateurs devraient avoir honte. lls devraient avoir honte de n'avoir aucune idée à offrir.
De notre côté, nous faisons croître l'économie. En 2017, le Canada était en tête du G7 grâce à une croissance de 3 %. Cette année, nous arriverons à un peu plus de 2 %. Où est le plan des conservateurs? Ils n'en ont pas. Pour ce qui est des finances publiques, le ministre des Finances a rencontré les agences de notation. Elles ont confirmé la cote de crédit du Canada: AAA. Les agences ont employé le mot « solide » pour décrire nos finances publiques, si je ne m'abuse. Bref, les finances du Canada se portent très bien.
Nous veillons aux intérêts des Canadiens. Nous avons instauré l'Allocation canadienne pour les travailleurs, pour les vaillants travailleurs canadiens à faible revenu, car nous voulons les aider à accéder à la classe moyenne. Les conservateurs ont voté contre cette mesure.
Parlons bilan. J'ai moi-même travaillé dans les marchés financiers de New York et de Toronto pendant 23 ans. Durant ma jeunesse, j'ai travaillé dans un McDonald's, un Donut Factory, un magasin Zellers, une usine de pâte à papier et un élévateur à grains. Je suis issu de la classe moyenne inférieure, car mes parents sont des immigrants. Je suis donc en mesure de dire que nos mesures tirent les gens, les enfants et les familles de la pauvreté. Qu'ont fait les conservateurs? Ils ont voté contre absolument toutes les mesures proposées pour aider les familles de ma circonscription.
Dans ma circonscription, Vaughan—Woodbridge, plus de 15 000 enfants et leur famille ont reçu l'Allocation canadienne pour enfants, ce qui représente presque 5 millions de dollars par mois. Qu'ont fait les conservateurs? Ils ont voté contre.
Je vais maintenant passer au discours que j'ai prévu pour aujourd'hui. Pour ce qui est du leadership en matière d'économie et d'environnement, nous agissons. C'est ce que souhaitent les Canadiens. Ils ne veulent pas qu'on leur serve des lieux communs et des paroles en l'air. Ils s'attendent à ce que nous, députés élus ayant le privilège de les servir, fassions preuve de leadership et laissions aux enfants et à tous les Canadiens un environnement plus sain, une économie plus solide et un avenir meilleur.
Je profite de toutes les occasions pour rappeler à la Chambre et aux Canadiens ce que fait le gouvernement, car nous en sommes très fiers. Nous faisons du Canada un pays meilleur, plus fort, tout en continuant de réduire le ratio de la dette par rapport au PIB. D'ailleurs, le travail réalisé par le gouvernement est louangé partout dans le monde. Le FMI a salué le modèle économique canadien, qu'il considère comme un exemple à suivre dans le monde. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a même dit que le monde a besoin d'autres pays comme le Canada.
Je sais que les députés du parti de l'opposition aiment commenter et citer des faits présentés par l'Institut Fraser. Pourquoi ne pas simplement écouter ce que les résidants de nos circonscriptions ont à dire? Pourquoi ces députés ne consultent-ils pas ces gens plutôt que des groupes de réflexion? Pourquoi ne leur demandent-ils pas ce qu'il faut faire dans le dossier de l'environnement? Ils veulent que nous mettions en place un régime de tarification de la pollution et que nous rendions le coût de la vie plus abordable pour les Canadiens, et c'est exactement ce que nous faisons.
Parlons aux résidants que nous représentons. Parlons-leur de la baisse d'impôt que nous avons offerte à neuf millions de Canadiens. Parlons-leur de la bonification du Régime de pensions du Canada. Parlons-leur de l'âge de l'admissibilité aux prestations de retraite, que nous avons ramené à 65 ans, alors que les conservateurs l'avaient haussé à 67 ans. Parlons-leur de tout cela.
L'année dernière, l'OCDE a accueilli favorablement les investissements sans précédent du gouvernement dans les infrastructures, l'adoption de la toute première stratégie nationale sur le logement, ainsi que les retombées positives que devrait générer la nouvelle prestation parentale partagée d'assurance-emploi.
La semaine dernière, dans son palmarès des meilleurs pays, la revue U.S. News and World Report a placé le Canada en première place pour la qualité de vie. Nous devrions tous en être fiers parce qu'une économie forte repose sur les gens. Pour s'assurer une économie forte, il faut veiller à ce que les Canadiens disposent des outils nécessaires pour réussir. Depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement place les gens au coeur de son plan de croissance économique. C'est une chose de stimuler l'économie, mais c'en est une autre de le faire de façon inclusive, et c'est ce que nous faisons.
Voilà pourquoi nous avons sorti 300 000 enfants de la pauvreté. C'est pourquoi la Stratégie nationale sur le logement, à laquelle, je le répète, les conservateurs se sont opposés, sort des centaines de milliers de personnes de la pauvreté et leur donne un endroit sûr où habiter et vivre. C'est ce que nous faisons. En 2019, dans ma circonscription seulement, nous inaugurerons un nouvel immeuble de 162 logements abordables pour mes concitoyens. Il y a beaucoup de travail à faire, et nous le ferons.
Nous sommes arrivés avec la ferme intention d’aider les Canadiens qui travaillent fort à récolter davantage les bénéfices découlant d’une économie forte et en pleine croissance, et c’est exactement ce que nous avons fait. C’est la raison pour laquelle la première mesure de notre gouvernement a été de demander aux Canadiens les plus riches de payer plus, afin de pouvoir réduire les impôts de la classe moyenne.
Oui, neuf millions de Canadiens, qui travaillent fort, bénéficieront d'un allégement fiscal. Certaines personnes en Ontario sont peut-être à la maison aujourd'hui en raison de la forte chute de neige, mais la plupart d'entre elles sont au travail.
Grâce à la réduction d’impôts de la classe moyenne, plus de 9 millions de Canadiens peuvent faire davantage d’économies, investir ou acheter ce dont ils ont besoin. En outre, pour aider les parents à élever leurs enfants, le gouvernement a créé l’Allocation canadienne pour enfants, ou ACE, une allocation plus généreuse et non imposable, qui vise les familles qui en ont le plus besoin. Grâce à l’ACE, 9 familles canadiennes sur 10 reçoivent une allocation plus importante que dans le cadre du système précédent. Cette allocation a permis de faire sortir de la pauvreté des centaines de milliers d’enfants.
Grâce à la baisse d’impôts et à des mesures comme l’ACE, une famille typique de la classe moyenne de quatre personnes touche, en moyenne, environ 2 000 $ de plus par an pour élever ses enfants, épargner pour l’avenir et contribuer à la croissance de l’économie au profit de tous. Cet argent change la vie de ces familles. Il les aide, par exemple, à nourrir sainement leurs enfants ou à acheter de nouvelles bottes d’hiver.
L'Allocation canadienne pour enfants est porteuse de changements. Nous l'avons créée, et elle aide les familles chaque mois dans toutes les circonscriptions du Canada, y compris celles que représentent les députés des partis d'opposition. Il faut le reconnaître. Elle sort des centaines de milliers d'enfants de la pauvreté et elle aide les familles, ce dont nous devons tous être fiers.
Les conservateurs sabreraient-ils l'Allocation canadienne pour enfants, puisqu'ils en parlent? Feraient-ils ce que fait Doug Ford et réduiraient-ils les services aux familles des travailleurs ontariens? J'espère que non, et je suis persuadé qu'ils ne le feront pas.
Cet argent change la vie de ces familles. Qui plus est, à l’automne 2017, le gouvernement a pris des mesures pour aider les travailleurs à faible revenu, ce qui a mené à l’instauration, dans le budget de 2018, de l’Allocation canadienne pour les travailleurs, ou ACT. L’ACT est une version améliorée, plus généreuse et plus accessible de la Prestation fiscale pour le revenu de travail. Depuis le 1er janvier, l’ACT permet aux travailleurs à faible revenu d’avoir plus d’argent dans leur portefeuille. Elle encouragera également un plus grand nombre de personnes à occuper un emploi et à le garder, tout en offrant une aide réelle à plus de 2 millions de Canadiens qui travaillent fort pour intégrer la classe moyenne.
Ces Canadiens à faible revenu travaillent fort, et l'Allocation canadienne pour les travailleurs nous permettra de les aider. En effet, les gens gagnant environ 15 000 $ actuellement recevront approximativement 500 $ de plus quand ils rempliront leur déclaration de revenus. Nous les aiderons à faire partie de la classe moyenne.
Nous veillerons à nous occuper de tous les Canadiens, y compris ceux qui sont les plus vulnérables. C'est pourquoi nous avons bonifié de 10 % le Supplément de revenu garanti. Dans ma circonscription seulement, plus de 2 000 aînés ont bénéficié de la hausse de 10 % du Supplément de revenu garanti, ce qui équivaut à presque 847 $ en moyenne. Cette hausse est bien réelle, et elle aide les aînés.
Nos mesures ont aidé les Canadiens d'un océan à l'autre, et nous continuerons à bâtir une économie forte et inclusive pour aujourd'hui et pour l'avenir.
Après plusieurs années de travail, la retraite est une récompense. Or, au Canada, pour beaucoup d’aînés, surtout les femmes, elle implique souvent des difficultés financières. Nous croyons que cette situation est inacceptable.
Voilà pourquoi nous avons augmenté le Supplément de revenu garanti pour les personnes âgées célibataires ayant un revenu modeste, donnant ainsi aux aînés les plus vulnérables une plus grande sécurité financière et une tranquillité d’esprit.
Nous avons aussi amélioré le Régime de pensions du Canada, une mesure historique s’il en est. Grâce à l’amélioration du Régime de pensions du Canada, qui entre progressivement en vigueur à partir du début de cette année, les Canadiens auront plus d’argent lorsqu’ils prendront leur retraire, ils seront moins inquiets au sujet de leur avenir et ils passeront plus de temps avec leur famille.
Pendant la campagne électorale de 2015, nous avions promis de faire en sorte que les Canadiens puissent prendre leur retraite dans la sécurité et la dignité. Pour honorer notre promesse, nous avons pris un certain nombre de mesures.
En Suisse, l'ancien premier ministre conservateur avait annoncé que le gouvernement qu'il dirigeait ferait passer de 65 à 67 ans l'âge d'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse et au Supplément de revenu garanti. Nous avons annulé ce mauvais plan. C'était beaucoup demander aux maçons ou aux menuisiers au corps un peu usé d'avoir travaillé toute leur vie, qui se tardaient de prendre leur retraite, d'attendre à 67 ans au lieu de 65. Ce que les conservateurs avaient fait était injuste, et nous avons rectifié le tir. Cette mesure aurait plongé les gens dans la pauvreté et, compte tenu de la façon dont le système fonctionne, ce sont les provinces qui auraient accusé le coup. Nous avons renversé la vapeur.
Nous avons bonifié le Régime de pensions du Canada pour les générations futures; c'était une excellente décision. Nous avons de nouveau rehaussé le Supplément de revenu garanti. Nous avions promis de le faire et nous avons joint le geste à la parole.
En collaborant avec les provinces et les territoires pour améliorer le Régime de pensions du Canada, et grâce à la décision du gouvernement de rétablir l'âge d'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse à 65 ans au lieu de 67 ans, davantage de Canadiens pourront passer leurs années de retraite dans de meilleures conditions.
Grâce aux quelque 30 000 projets d'infrastructure approuvés depuis 2016, nous bâtissons également des communautés fortes et résilientes. La majorité de ces infrastructures sont déjà en cours de réalisation, créant ainsi davantage d'emplois bien rémunérés et de qualité pour la classe moyenne.
Par ailleurs, grâce à bon nombre de ces mesures économiquement utiles, la confiance des consommateurs se situe aujourd'hui à un niveau quasiment sans précédent. En ayant plus d'argent à leur disposition, les consommateurs canadiens ont toutes les raisons d'avoir plus confiance dans leur situation financière et leur avenir.
C'est aussi vrai pour les entreprises. Depuis 2015, les bénéfices après impôt des entreprises canadiennes ont presque doublé, ce qui signifie que les entreprises et les Canadiens disposent de plus de ressources pour investir, stimuler la croissance économique et créer de bons emplois.
Nous reconnaissons que les petites entreprises sont un moteur de notre économie. Parmi tous les emplois du secteur privé, 70 % se trouvent dans les petites entreprises. C'est pourquoi nous avons réduit l'impôt de celles-ci l'an dernier. En janvier 2018, le gouvernement a réduit le taux d'imposition des petites entreprises à 10 %, et cette année, nous l'avons réduit à nouveau à 9 %.
Ma circonscription, Vaughan—Woodbridge, et la ville de Vaughan comptent plus de 12 000 petites entreprises qui emploient plus de 200 000 vaillants travailleurs canadiens.
Oui, nous avons fait passer le taux d'imposition des petites entreprises de 11 % à 9 %. Oui, nous avons présenté à l'automne un énoncé économique que le NPD n'aime pas — honnêtement, je ne sais pas ce que le NPD aime ces jours-ci — et qui aidera les entreprises à investir dans les immobilisations et la machinerie pour accroître leur productivité et leur compétitivité.
Je suis allé visiter la compagnie Alps Welding dans ma circonscription. Cette entreprise fabrique des pièces de pipelines pour le Kazakhstan et le Canada, notamment l'Ontario et l'Alberta. Elle fabrique des pièces pour des projets partout dans le monde. J'invite les députés de l'opposition à Woodbridge, où je leur ferai voir l'excellent travail qui s'y fait.
La pénurie de soudeurs constitue le principal problème de la compagnie. Comme son carnet de commandes déborde, elle prend de l'expansion et souhaite embaucher du personnel, mais elle n'arrive pas à trouver suffisamment de travailleurs spécialisés.
Alps Welding exporte dans le Centre-Sud de l'Asie et aux États-Unis, et fait affaire avec l'Alberta, l'Ontario et le Québec. Cette entreprise qui appartient à une famille d'immigrants constitue un modèle de réussite canadienne, et nous devons en être fiers.
Mes collègues peuvent se moquer et blaguer, mais cette famille immigrante a travaillé dur pour bâtir cette entreprise dont elle est fière. Je ne crois pas qu'il y ait matière à rire, et mes collègues, particulièrement ceux de l'opposition, devraient cesser les railleries. Je dis parfois à mes enfants de cesser les enfantillages; ils ont respectivement 6 et 8 ans. Il m'arrive parfois de penser que les députés d'en face doivent eux aussi cesser les enfantillages.
Le taux d’imposition combiné fédéral-provincial des petites entreprises est alors de 12,2 %, de loin le taux le plus bas des pays du G7. Les résultats de ces mesures sont clairs. L’économie canadienne est forte et en pleine croissance. Elle est l’une des plus performantes du G7. Il y a plus de bons emplois bien rémunérés pour les Canadiens. Au cours des trois dernières années, les Canadiens ont créé plus de 800 000 nouveaux emplois, ce qui a fait chuter le taux de chômage à son niveau le plus bas en plus de 40 ans.
Les entreprises canadiennes et les travailleurs canadiens se portent bien. Cependant, le gouvernement souhaite que tous ceux qui cherchent du travail au Canada puissent en trouver. Nous investissons dans la formation de la main-d'oeuvre et dans l'amélioration de la collecte des données. Le gouvernement conservateur avait sabré le budget de Statistique Canada et supprimé le formulaire détaillé de recensement, mais nous l'avons rétabli. Nous avons pris cette décision parce que nous voulons être certains d'avoir l'information dont les Canadiens ont besoin pour la recherche d'emploi. Nous voulons également avoir l'assurance que les programmes auxquels le gouvernement fédéral participe avec les provinces fonctionnent bien. Il est regrettable que les conservateurs ne comprennent pas l'importance des données scientifiques, de la collecte de données et de l'information.
La confiance des consommateurs demeure élevée et les marges de profit des entreprises sont solides, ce qui ouvre la voie à d’autres investissements susceptibles d’entraîner la création de plus d’emplois intéressants et mieux rémunérés pour les Canadiens.
Nous savons que la vigueur de l'économie canadienne ne doit pas être tenue pour acquise. La récente réforme fiscale aux États-Unis et les différends commerciaux dans le monde ont fait de 2018 une année difficile pour les entreprises canadiennes.
L'été dernier, de nombreux propriétaires et chefs d'entreprises ont indiqué au gouvernement qu'ils étaient très désireux d'investir, de faire le genre d'investissement qui peut favoriser la croissance à long terme d'une entreprise et créer de bons emplois bien rémunérés pour les travailleurs canadiens. Ils ont été nombreux à se dire soulagés lorsque nous avons annoncé le nouvel accord commercial avec les États-Unis et le Mexique, car la conclusion de cet accord aide vraiment les entreprises à investir dans l'avenir avec confiance.
La coopération entre le Canada et les États-Unis n’a rien de nouveau. Nous avons une relation fructueuse de longue date, une relation que le monde entier envie. Les liens qui existent entre nos peuples, nos gouvernements et nos économies produisent des résultats positifs pour les deux pays depuis plus de 150 ans, et nous savons que c’est en travaillant ensemble que nous pourrons continuer à offrir de vrais résultats aux gens au cours des prochaines années.
L’accord que nous avons récemment conclu avec les États-Unis et le Mexique réaffirme l’importance de nos relations commerciales avec nos voisins en Amérique du Nord.
Nous sommes heureux de ce nouvel accord commercial modernisé parce que nous savons qu'il va contribuer au maintien ou à la création de bons emplois bien rémunérés pour la classe moyenne au Canada. Cela dit, nous savons qu'il faut faire plus pour maintenir l'avantage concurrentiel du pays. C'est ce que nous avons fait dans l'énoncé économique de l'automne avec l'Incitatif à l'investissement accéléré, une mesure qui va permettre aux entreprises d'investir au Canada en payant un taux d'impôt marginal moins élevé que les entreprises qui investissent aux États-Unis. C'est un avantage canadien bien réel.
Le taux en question sera plus bas de quatre points de pourcentage. Voilà qui devrait favoriser les investissements et la création de bons emplois pour les travailleurs de la classe moyenne du pays. Nous avons créé 800 000 emplois depuis que nous sommes arrivés au pouvoir, en octobre 2015, et la majorité de ces emplois sont à temps plein et dans le secteur privé. Nous allons continuer de faire ce pour quoi les Canadiens nous ont élus.