Madame la Présidente, pendant que nous réglons ce détail, je vais parler du projet de loi.
C'est un immense plaisir de pouvoir prendre la parole au nom des résidants de ma circonscription, Davenport, afin d'intervenir dans le débat sur le projet de loi C-100, qui vise à mettre en œuvre l'Accord entre le Canada, les États-Unis d'Amérique et les États-Unis du Mexique. Puisque ce sera ma dernière intervention de la 42e législature, je suis ravie de pouvoir m'exprimer sur un sujet aussi important.
Avant de parler de la teneur du projet de loi C-100, j'aimerais parler des choses exceptionnelles que le gouvernement fédéral a réalisées dans les dernières années. Nous avons conclu non pas un, ni deux, mais trois accords commerciaux depuis notre arrivée au pouvoir, en 2015. Je suis très fière que nous ayons conclu l'accord commercial entre le Canada et l'Europe, le PTPGP, ainsi que l'ACEUM, dont nous débattons maintenant. Ces trois accords donnent au Canada un accès libre de droits de douane à 1,5 milliard de clients dans le monde. C'est absolument fantastique. J'aimerais aussi souligner que le Canada est le seul pays à avoir conclu un accord commercial avec tous les pays du G7.
Je crois que ces deux réalisations sont remarquables. Nous devrions nous féliciter d'avoir pu accomplir tout cela dans les dernières années. Je crois que ce sera vraiment bénéfique pour l'économie canadienne.
Comme les députés le savent, nous sommes une nation commerçante. Nous avons un territoire immense, mais une population modeste. Pour être forte, tant aujourd'hui que demain, notre économie a besoin des accords commerciaux.
Je veux souligner deux autres accords que je suis en particulier parce qu'ils touchent directement des groupes importants de ma circonscription. Le premier a trait aux communautés hispanique et brésilienne.
En mars 2018, le ministre de la Diversification du commerce international a lancé des négociations sur le Mercosur, un bloc commercial qui comprend l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay. Ces marchés sont vraiment importants pour nous et très importants pour bien des gens de ma circonscription. Je suis ravie que nous nous soyons embarqués dans cette aventure. J'espère connaître l'issue des négociations d'ici la fin de l'année ou le début de l'an prochain.
L'autre accord que je tiens à souligner, car il importe beaucoup à un groupe dont je suis très fière de faire partie, a trait à la communauté turque. Tout récemment, le 8 juin dernier, à l'occasion du sommet du G20, au Japon, la ministre du Commerce de la Turquie, Ruhsar Pekcan, et le ministre de la Diversification du commerce international du Canada ont signé le protocole d'entente du Comité mixte sur l’économie et le commerce. Nous l'avons signé pour favoriser le commerce et les investissements entre nos deux pays. Nous voulons mettre l'accent sur les petites et moyennes entreprises, les opérations commerciales stratégiques et la coopération technique et scientifique. J'en suis ravie. Je préside d'ailleurs actuellement le Groupe d'amitié Canada-Turquie, alors je sais que les deux pays sont emballés par l'initiative, car le protocole d'entente nous sera mutuellement profitable.
Dans ma circonscription, Davenport, située dans la zone ouest du centre-ville, les gens appuient beaucoup les accords commerciaux, entre autres parce que plus de 52 % d'entre eux sont nés à l'étranger. Ils voient dans l'augmentation des échanges commerciaux entre pays non seulement quelque chose de profitable pour le Canada dans son ensemble, mais aussi une façon pour bien des gens des diasporas de resserrer les liens avec leur ancienne patrie ou celle de leurs parents ou de leurs grands-parents. Cela m'émeut tout particulièrement. Les gens sont très favorables aux accords commerciaux et ils sont absolument ravis de l'Accord Canada—États-Unis—Mexique.
Je vais fournir quelques faits et chiffres. Je pense que les députés auront déjà entendu ce que je vais dire bien des fois, mais il est important pour moi de les répéter.
La zone de libre-échange nord-américaine constitue la plus vaste région économique au monde, représentant un marché régional de 22 billions de dollars américains et de plus de 480 millions de consommateurs. La nouvelle version de l'accord préserve l'accès du Canada aux marchés des États-Unis et du Mexique, solidifiant ainsi nos relations commerciales les plus importantes.
Je suis ravie que cet accord intensifie les échanges commerciaux entre les trois pays. Je me réjouis aussi du fait qu'il renforce les relations entre le Canada et les États-Unis et entre le Canada et le Mexique. L'accès préférentiel du Canada à ces marchés est essentiel à la prospérité à long terme des travailleurs canadiens, qui comptent sur le commerce international pour gagner leur vie.
Nous avons eu des réserves après la signature de l'accord initial, qui, je crois, a eu lieu le 30 novembre 2018. Ces réserves étaient attribuables au fait que les États-Unis avaient imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium.
Je suis très heureuse de dire que, après des mois de travail et d'efforts assidus de la part du gouvernement, plus particulièrement de la ministre des Affaires étrangères, du ministre des Finances et du premier ministre, la situation au Canada a beaucoup changé. Malgré les appels des conservateurs à abandonner nos mesures de représailles, nous avons tenu tête et réussi à obtenir la levée de tous les droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Nous sommes restés fidèles à nos principes, et il n'y a plus de droits de douane sur l'acier et l'aluminium, ce dont je suis absolument ravie.
Pour ce qui est de ses avantages, le nouvel accord préserve le chapitre 19 de l'ALENA, qui prévoit l'établissement d'un groupe binational pour régler tout différend commercial entre nos pays. Le chapitre 19 offre au Canada le recours à un processus indépendant et impartial pour contester l’imposition de droits antidumping ou compensateurs de la part des États-Unis ou du Mexique. C'est particulièrement important pour l'industrie canadienne du bois d'œuvre, qui a exporté aux États-Unis des produits d'une valeur de plusieurs milliards de dollars en 2017.
La liberté de commerce transfrontalier constitue un autre avantage. Nous savons tous ce que c'est que de faire la queue pour traverser la frontière entre le Canada et les États-Unis. Le nouvel ALENA comporte de nouvelles mesures d'administration des douanes et de facilitation des échanges qui feront en sorte qu'il sera plus facile pour les entreprises de transporter des marchandises d'un pays à l'autre. Ces mesures élimineront également les formalités administratives et offriront aux entreprises un portail unique qui leur permettra de présenter leurs documents par voie électronique. Puis, bien sûr, on a amélioré la transparence de la réglementation et la prévisibilité, ce qui procurera aux exportateurs une assurance supplémentaire que leur marchandise parviendra aux nouveaux marchés.
Un autre avantage de l'accord, c'est qu'il comporte un nouveau chapitre sur les petites et moyennes entreprises. J'estime que ce chapitre favorisera une plus grande coopération entre les trois pays à l'égard des petites entreprises. Il multipliera également les occasions d'échanges commerciaux et d'investissement. Les PME sont l'épine dorsale de l'économie canadienne, et je pense que leurs propriétaires sont ravis de cette addition.
Nous avons beaucoup parlé aujourd'hui des éléments progressistes de l'accord. Je veux en mentionner quelques-uns en particulier. Le premier concerne le chapitre de l'accord sur la main d'œuvre. Son principal objectif est d'harmoniser les normes et les conditions de travail dans l'ensemble de l'Amérique du Nord. Il comprend également des engagements pour que les lois nationales assurent la protection des principes et des droits fondamentaux en matière de travail.
Le chapitre prévoit aussi des protections historiques contre la discrimination fondée sur le genre qui donnent accès au règlement des différends, et il y a aussi des dispositions concernant expressément l'orientation sexuelle, le harcèlement sexuel, l'identité de genre, les responsabilités liées à la prestation de soins et la discrimination salariale. L'égalité des genres et l'autonomisation économique des femmes sont des priorités importantes du gouvernement. Ce sont aussi des priorités importantes pour favoriser le développement économique et faire en sorte que le commerce international profite à tous.
Ce nouvel accord comprend également des mesures très fortes en matière d'environnement. Je crois que c'est une priorité pour tous les Canadiens présentement, surtout depuis que nous avons officiellement déclaré l'état d'urgence climatique nationale. L'environnement sera au cœur des efforts du gouvernement canadien et de tous les gouvernements dans le monde. Le nouveau chapitre exhaustif sur l'environnement comprend des dispositions ambitieuses assorties d'obligations pour les pays de maintenir des mesures de protection élevées et d'assurer une saine gouvernance en matière d'environnement.
Comme j'ai 11 minutes, je vais continuer à parler des avantages du nouvel ALENA. Je suis heureuse d'avoir l'occasion de parler longtemps de cette question et je vais continuer à parler des avantages en matière d'environnement.
Pour ce qui est des avantages qui s'ajoutent, le nouvel ALENA, ou Accord Canada—États-Unis—Mexique, comprend de nouveaux engagements à relever les défis environnementaux qui frappent la planète, comme le commerce illicite d'espèces sauvages, la pêche illégale, l'épuisement des stocks de poissons, les espèces en péril, la conservation de la biodiversité, les substances appauvrissant la couche d'ozone et la pollution marine. Ces nouvelles dispositions ravissent les Canadiens, car ils se préoccupent de l'environnement.
J'aime toujours découvrir ce que des tiers pensent de l'Accord. Je parlerai donc des avantages qu'il comporte selon certains des principaux intervenants. Je passerai ensuite aux avantages qu'il apportera à l'industrie de la culture, une autre facette incontournable de ma circonscription, Davenport.
Le Conseil canadien des affaires a dit ceci:
Nous félicitons le gouvernement d'avoir réussi à négocier une entente globale de grande qualité à propos du commerce nord-américain. Grâce [au nouvel ALENA] le Canada continuera de bénéficier d'un accès préférentiel aux États-Unis et au Mexique, qui occupent respectivement les premier et troisième rangs parmi ses partenaires commerciaux. De plus, des éléments de l'ancien Accord de libre-échange nord-américain qui étaient maintenant dépassés ont été modernisés.
J'ai aussi une excellente citation d'un ancien premier ministre du Canada, Brian Mulroney, négociateur en chef du premier ALENA. Il a dit que l'ALENA avait donné les résultats attendus, que c'était un bon accord. Il appuie donc cet effort de tout cœur.
Comme il a été question des dispositions sur le travail, voici une excellente citation du président du Congrès du travail canadien, Hassan Yussuff. Il affirme que le nouvel accord « comprend les bonnes dispositions sur le travail, y compris des dispositions protégeant les travailleuses et les travailleurs contre la discrimination fondée sur le sexe ».
Bref, comme les députés peuvent le constater, le nouvel ALENA bénéficie d'un solide appui, comme ont font foi les excellents commentaires de divers groupes.
J'aimerais maintenant prendre quelques minutes pour parler des répercussions positives de cet accord mis à jour sur les industries culturelles canadiennes. Comme les députés le savent peut-être, Davenport abrite l'une des plus grandes communautés d'artistes, de créateurs et de travailleurs des industries culturelles au pays. Par conséquent, chaque fois que je prends connaissance de nouvelles ententes ou d'annonces, je cherche toujours à voir comment elles profiteront aux artistes non seulement de ma circonscription, mais aussi de partout ailleurs au pays. Les avantages sont effectivement nombreux.
L'Accord Canada—États-Unis-Mexique contribuera à renforcer l'identité culturelle propre du Canada, y compris la langue française et les médias canadiens indépendants. L'Accord préservera l'exception culturelle canadienne qui était exigée par le pays, en particulier dans le monde numérique. Il protégera nos industries culturelles et plus de 650 000 emplois au Canada. L'exception culturelle est essentielle à la préservation de l'identité et à la mise en valeur continue de notre culture francophone dynamique, qui est unique en Amérique du Nord.
Je tiens à souligner que ma circonscription, Davenport, qui est située dans l'ouest du centre-ville, abrite une merveilleuse communauté francophone en pleine croissance. J'en suis très fière. Ma circonscription compte aussi une excellente station de radio, CHOQ-FM, qui diffuse des émissions formidables et qui fait la promotion de la langue française et de la culture francophone non seulement à Toronto, mais aussi ailleurs.
J'aimerais maintenant parler d'autres avantages qui ne font pas l'objet d'une exception culturelle, soit les crédits d'impôt fédéraux et provinciaux et les fonds qui appuient les journaux et les magazines canadiens.
L'exception culturelle protège également le système de radiodiffusion du Canada en assurant un investissement soutenu dans le contenu créé et produit par d'autres Canadiens.
J'ai quelques citations de divers chefs de file de l'industrie culturelle qui appuient le nouvel Accord Canada—États-Unis—Mexique et qui disent que ce dernier est bon pour l'industrie.
Je vais citer Eric Baptiste, de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, qui a dit:
La journée d’aujourd’hui est une excellente journée pour les créateurs canadiens. La SOCAN aimerait remercier le gouvernement canadien pour ses efforts visant à défendre les intérêts du secteur culturel canadien et à protéger davantage ses créateurs.
J'ai une très belle citation de l'Association canadienne des producteurs médiatiques:
Tout au long des négociations de l'ALENA, le gouvernement fédéral a toujours accordé la priorité à l'exemption culturelle. En obtenant cette exemption dans le nouvel accord, [le premier ministre, la ministre des Affaires étrangères] et toute l'équipe de négociation ont défendu le Canada et la souveraineté culturelle. Nous saluons leurs efforts fructueux et félicitons le gouvernement de ce nouvel accord.
J'ai aussi une excellente citation de Margaret McGuffin, de l'Association canadienne des éditeurs de musique, qui a déclaré:
Les éditeurs de musique du Canada et les auteurs-compositeurs ont accueilli favorablement l'accord commercial conclu entre les gouvernements des États-Unis, du Canada et du Mexique.
Enfin, voici une formidable citation de Melanie Rutledge, de l'association Magazines Canada, qui a dit que les quelque 400 membres de Magazines Canada au pays félicitent le premier ministre, la ministre des Affaires étrangères, la ministre du Patrimoine canadien et tous les autres intervenants du gouvernement du Canada qui ont joué un rôle dans la négociation de cet accord de libre-échange mis à jour. Elle a aussi dit ceci:
Nous sommes particulièrement heureux que l’exemption culturelle s’applique aux secteurs analogique et numérique. Cette inclusion du numérique sera vitale pour les magazines canadiens et les autres industries culturelles pour les années à venir.
Comme on peut le constater, l'entente a recueilli beaucoup d'appuis chez les artistes et au sein de l'industrie culturelle.
Je vais également parler d'autres aspects qui, à mon avis, seront très appréciés. Les Canadiens sont extrêmement fiers de leur système de santé: ils le voient comme un élément de leur identité. L'une des principales choses que nous avons réalisées dans cette entente est le maintien du soutien du système de santé canadien.
Le nouvel accord est une réaffirmation de l'importance des échanges commerciaux entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Il préserve les principaux éléments de notre relation commerciale en plus d'incorporer de nouvelles dispositions améliorées pour répondre aux enjeux commerciaux du XXIe siècle dans l'intérêt de l'ensemble des provinces et des territoires du Canada.
Je ne m'attendais pas à parler plus de 10 minutes et j'en suis maintenant à 17 minutes. C'est un véritable plaisir de prendre la parole à ce sujet. Il s'agit vraiment d'une entente fondamentale entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Comme je l'ai dit, l'économie canadienne dépend en grande partie du commerce international. Pendant une certaine période, les Canadiens se sont demandé si nous allions enfin conclure une nouvelle version de l'accord. Ils peuvent cesser de s'inquiéter.
Nous avons maintenant un accord modernisé. Nous avons tracé la voie pour l'avenir. C'est une base extraordinaire dont nous pouvons nous servir pour continuer à développer les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis, entre le Canada, les États-Unis et le Mexique, et entre le Canada et le Mexique. L'accord sera utile pour établir des liens commerciaux plus étroits et améliorer les économies des trois pays.
Je vais conclure mon discours ici. Au nom des habitants de Davenport, je suis reconnaissante de cette occasion formidable de prendre la parole sur ce projet de loi extrêmement important. J'encourage tous les députés à l'appuyer.
Madam Speaker, while we are figuring that out, I will speak to the bill.
It is an absolute pleasure for me to be speaking, on behalf of the residents of my riding of Davenport, to Bill C-100, an act to implement the agreement between Canada, the United States of America and the United Mexican States. Indeed, this will be my last speech in this 42nd Parliament, and I am delighted to be speaking on such an important topic.
Before I speak to Bill C-100, I want to marvel at the accomplishments of our federal government over the last few years. We signed not one, not two, but three trade agreements since we came into office in late 2015. I am very proud that we signed the Canada-Europe trade agreement, the CPTPP and the USMCA, which we are now debating. These three agreements give Canada tariff-free access to 1.5 billion customers around the world. It is absolutely amazing. I would also like to point out that Canada is the only country to have a free trade agreement with each of the G7 countries.
I think both of these things are remarkable to note. We should be very congratulatory about the fact that we have been able to accomplish them over the last few years. I think it will truly be beneficial for Canada's economy moving forward.
As members know, we are a trading nation. Geographically, we are a massive country, but we are small in terms of people. Indeed, for our economy to be strong, both now and moving forward, we need these trade agreements.
I want to point out two other trade agreements that I follow in particular, because they have a direct impact on key groups in my riding. The first relates to the Hispanic and Brazilian communities.
In March 2018, our Minister of International Trade Diversification launched negotiations on Mercosur, which is a trading bloc that includes Argentina, Brazil, Paraguay and Uruguay. These are really important markets for us and are very important for many members of my particular community. I am delighted that we have embarked on this. I hope to hear about its conclusions by the end of this year or early next year.
The other agreement I want to mention, as it is important to a group I am very proud to be a part of, relates to the Turkish community. Very recently, on June 8, the JETCO was signed between the hon. Ruhsar Pekcan, Turkey's Minister of Trade, and our Minister of International Trade Diversification at the G20 summit in Japan. We signed this JETCO because we want to further trade and investment between our two countries. We want to put a specific emphasis on small and medium-sized enterprises, strategic venture initiatives and technical and scientific co-operation. I am delighted with this. I currently serve as the chair of the Canada-Turkey Friendship Group, and I know this is exciting for both countries. I think it will be a benefit for both of us as well.
In my downtown west riding of Davenport, people are very supportive of trade agreements. This is partly because over 52% of them were born outside of Canada. For them, increasing trade between countries not only is beneficial for Canada overall but is also a way for many of the diasporas in my community to build closer relationships with their home countries or the home countries of their parents or grandparents. I find this particularly endearing. They are very positive toward trade agreements and are absolutely delighted with the CUSMA.
I will provide a few facts and figures. I do not think I will say anything that members have not heard many times before, but it is important for me to reiterate them.
The North American free trade zone is the biggest economic region in the world, worth $22 trillion U.S. in our regional market, and it encompasses more than 480 million consumers. This new updated agreement preserves Canada's market access to the United States and Mexico, securing our most important trading relationship.
I am delighted that this deal would increase trade between all three countries. I also like that it strengthens relations between Canada and the U.S. and between Canada and Mexico. Canada's preferential access to these markets is vital to the continued prosperity of Canadian workers, whose livelihoods rely on trade.
We did have some concerns after we signed the original agreement, which I believe was on November 30, 2018. The reason we had some concern is that the U.S. had imposed some steel and aluminum tariffs.
I am very glad to say that, after months of hard work and effort from our government, particularly our Minister of Foreign Affairs, our Minister of Finance and our Prime Minister, Canadians are now in a very different situation. We have secured a full lifting of the steel and aluminum tariffs and, despite the Conservatives' call to drop our retaliatory measures, we held firm. We have stuck to our principles and there are no longer tariffs on our steel and aluminum, about which I am absolutely delighted.
In terms of benefits, the new agreement preserves NAFTA's chapter 19, which is the binational panel that will settle disputes between our countries on any trade issues. Chapter 19 provides Canada with recourse to an independent and impartial process to challenge U.S. or Mexican anti-dumping and countervailing duties. This is particularly important for our country's softwood lumber industry, which exported product worth billions of dollars to the United States in 2017.
Another benefit is the ease of trade going across our borders. We all know what it is like to wait in a lineup to cross the Canada-U.S. border, and the new NAFTA has new customs and trade facilitation measures that will make it easier for companies to move goods across the border. It will also eliminate paper processes and provide a single portal for traders to submit documentation electronically. Then, of course, there is enhanced regulatory transparency and predictability, which will provide additional assurance for exporters that their goods will make it to new markets.
The other benefit of the agreement is that there is a new chapter on small and medium-sized enterprises, which I believe is going to foster greater co-operation among all three countries in terms of small businesses. It is also going to increase trade investment opportunities. Small businesses are the backbone of our economy here in Canada, and I think they are delighted at this particular addition.
We have talked quite a bit today about the progressive elements of the deal. In particular, I want to mention a couple of them. The first is the agreement's labour chapter. Its key aim is to level the playing field on labour standards and working conditions in North America. It also contains commitments to ensure that national laws and policies provide protections for fundamental principles and rights at work.
The chapter also includes unprecedented protections against gender-based discrimination that are subject to dispute settlement, and there are also specific provisions around sexual orientation, sexual harassment, gender identity, caregiving responsibilities and wage discrimination. Gender equality and women's economic empowerment are important priorities for our government. They are also important priorities in spurring economic development and in making sure that trade works for everyone.
This new agreement is also very strong on the environment. I think that is top of mind for all Canadians right now, particularly since we have now officially declared a national climate emergency. The environment will be top of mind for not only our government but for all governments right around the world. The new and comprehensive environment chapter includes ambitious environmental provisions with core obligations for countries to maintain high levels of environmental protection and robust environmental governance.
Since I have 11 minutes, I will continue with all the benefits of the new NAFTA. I am delighted to be speaking longer on this, and I will continue with the benefits to the environment.
In terms of additional benefits, the updated NAFTA, or the USMCA, also introduces its new commitments to address global environmental challenges such as illegal wildlife trade, illegal fishing and the depletion of fish stocks, species at risk, conservation of biological diversity, ozone-depleting substances and marine pollution. Canadians care about the environment and are delighted that we have these additional provisions.
I always like hearing from third parties in terms of what they think about the agreement, so I want to highlight some of the key third parties and what they have said about the benefits of this agreement. Then I am going to go on as to its benefits for the cultural industry, which is really also very important for my riding of Davenport.
The Business Council of Canada stated:
We applaud your government’s success in negotiating a comprehensive and high-standard agreement on North American trade. The [new NAFTA] maintains our country’s preferential access to the United States and Mexico—Canada’s largest and third-largest trading partners respectively—while modernizing long-outdated elements of the North American Free Trade Agreement.
Also, I have a wonderful quote from one of our former prime ministers, the Right Honourable Brian Mulroney, who was the chief negotiator of the original NAFTA. He said that NAFTA got what it wanted and that it was a good deal. Therefore, he wholeheartedly endorsed this as well.
Because we talked a bit about labour provisions, I also have a wonderful quote from Hassan Yussuff, who is head of the Canadian Labour Congress, who said this new agreement, “gets it right on labour provisions, including provisions to protect workers against employment discrimination on the basis of gender.”
Therefore, as members can tell, there is quite a bit of support for the new NAFTA, and there are a number of third-party groups who provided these wonderful quotes.
What I would like to spend a couple of minutes on now is the positive impacts of this new updated agreement on cultural industries in Canada. As members may know, Davenport is home to one of the largest communities of artists, creators and those working in the cultural industries. Therefore, whenever I see any new agreements or announcements, I am always looking to see how they are going to benefit artists not only in my community but right across this country. Indeed, there are many benefits.
The USMCA will help strengthen Canada's unique cultural identity, including the French language and the independent Canadian media. The agreement will preserve the Canadian cultural exception that was demanded by Canada, especially in the digital world. It protects our cultural industries and more than 650,000 jobs across Canada. The cultural exception is essential for preserving identity and continuing to showcase our vibrant francophone culture, which is unique in North America.
I want to point out, because I am always proud of it, that I have a really wonderful growing francophone community in my downtown west riding of Davenport. We have a wonderful group called CHOQ-FM, which promotes really wonderful radio programs and really promotes the French language and francophone culture not only across Toronto but beyond.
I want to talk about some additional benefits without a cultural exception, federal and provincial tax credits and program funds to support our newspapers and magazines.
The cultural exception also protects Canada's broadcasting system, ensuring sustained investment in content created and produced by fellow Canadians.
I have some quotes from various leaders within the cultural industry who support the new USMCA and say it is beneficial for the industry.
I will provide a quote from Eric Baptiste of SOCAN, who stated:
Today is a great day for Canadian creators. SOCAN would like to thank the Canadian government for its efforts to defend the interests of the Canadian cultural sector and to provide greater protection for our creators.
I have a great quote from the Canadian Media Producers Association, which stated:
Throughout the NAFTA negotiations, the federal government consistently identified cultural exemption as a key priority. In securing this exemption in the new agreement, [the Prime Minister, the Minister of Foreign Affairs], and the entire negotiating team have stood tall for Canada and defended our cultural sovereignty. We applaud their successful efforts, and congratulate the government on this new deal.
Then I also have a great quote from Margaret McGuffin, who is with the Canadian Music Publishers Association, who stated:
Canada's music publishers and their songwriting partners welcomed the trade agreement reached between the governments of the United States, Canada and Mexico.
Finally, I have a wonderful quote from Melanie Rutledge of Magazines Canada, who said, “Magazines Canada's nearly 400 members across the country congratulate” the Prime Minister, the Minister of Foreign Affairs, the Minister of Canadian Heritage and all the other players within the Canadian government who played a role in negotiating this updated free trade agreement. She also said:
We are especially pleased that the cultural exemption applies in both the analogue and digital spaces. This digital inclusion will be critical to Canadian magazines and other cultural industries in the years to come.
As we can see, there is lots of support from artists and those in the cultural industry.
I will also mention a couple of areas where I think it will be very supportive. Canadians are very proud of our health care system and see it as part of our identity. One of the key things we have done is that this agreement continues to support our health care system.
The new agreement is a renewed understanding among Canada, the United States and Mexico on the significance of our mutual trade agreement. It preserves key elements of our trading relationship and incorporates new and updated provisions that seek to address 21st century trade issues to the benefit of all of Canada's provinces and territories.
I did not expect to speak for more than 10 minutes and I have spoken for about 17 minutes now, but it has been a pleasure. This really is a key and fundamental agreement among Canada, the U.S. and Mexico. As I mentioned, our economy greatly depends on trade. Canadians were worried for a while whether or not we would finally have an updated agreement. I think they can now set aside that worry.
We now have that updated agreement in place. We have charted a course moving forward. It gives us a wonderful foundation from which to continue to build our businesses between Canada and the U.S.; Canada, the U.S. and Mexico; and Canada and Mexico. It will serve us well as we develop closer business relations and as we all seek to improve our economies moving forward.
With that, I am going to wrap up my comments. On behalf of the residents of Davenport, I am grateful for this wonderful opportunity to speak to this very important bill. I encourage everyone in the House to support it.