Monsieur le Président, je suis heureux de porter à l'attention de la Chambre et du gouvernement que je suis tout à fait d'accord d'accord avec le chef de l'opposition sur plusieurs choses qu'il a dites. Quand les conservateurs et les bloquistes sont d'accord, les gens de l'autre côté devraient commencer à réfléchir sérieusement. Bien sûr, il reste des gens derrière.
Cependant, hier encore, j'étais en vacances et j'avais choisi la date de mon retour pour être ici aujourd'hui, parce qu'une séance de la Chambre était prévue. J'ai eu l'occasion, aux Îles-de-la-Madeleine, de piloter un homardier. Le second capitaine m'a dit que je gardais très bien le cap et il m'a dit de continuer ainsi en tant que chef. C'est ce que nous allons faire.
Certaines questions se posent. Comme le disait le chef de l'opposition, quand on contrôle les dates, on doit pouvoir organiser une journée sur une période de cinq semaines. On doit pouvoir organiser quatre séances dans tout l'été, quand on contrôle les dates. Pourtant, le gouvernement avait dit qu'il voulait se prêter à un exercice de reddition de comptes, qu'il voulait sincère et ouvert.
Il y a le scandale de WE Charity. Encore une fois, je suis d'accord avec le chef de l'opposition, qui disait que le mot « UNIS » avait été ajouté à la fin pour cacher le fait qu'il n'y avait pas de francophones dans la patente. Il y a le nouveau scandale des 84 millions de dollars qui semble mettre en cause la chef de cabinet du premier ministre, et, bien sûr, il y a la subvention salariale. Je comprends bien que l'un des deux principaux candidats à la chefferie du Parti conservateur a dit que la somme serait remise par les conservateurs. Or les libéraux se dirigent vers 2 millions de dollars de subvention salariale pour financer la prochaine campagne électorale qui, en effet, pourrait arriver vite. On se serait attendu à certaines présences. Je sais que je n'ai pas le droit de souligner des absences. Il y a des « non-présences » qui me préoccupent.
Je dirai simplement ceci: des gens m'ont demandé ce matin si nous allions vraiment faire tomber le gouvernement. J'ai répondu en demandant si ce gouvernement était encore digne de confiance. Les libéraux viennent de nous donner la réponse à cette question.