Monsieur le Président, même si je respecte le fait que, en tant que députée, ma collègue peut dire ce qu'elle veut à la Chambre en prétendant que c'est l'opinion des gens de sa circonscription, ses commentaires me dérangent un peu, car j'ai grandi dans les Prairies. J'ai été en Saskatchewan, au Manitoba et en Alberta. Lorsque j'étais dans les forces armées, j'étais en Alberta. Dans cette province, de fervents nationalistes apprécient vraiment ce qu'apporte un pays composé de dix provinces et de trois territoires.
Probablement plus que quiconque, la députée est prête à inventer une histoire de loup dans la bergerie pour donner la fausse impression que le gouvernement du Canada ne se soucie pas de la province de l'Alberta. C'est complètement faux. Ce sont des balivernes, rien de plus. Le gouvernement actuel a donné plus d'argent et plus de ressources à l'Alberta, et à toutes les Prairies d'ailleurs, que ne l'avait fait Stephen Harper.
Elle peut bien dire des faussetés tant qu'elle le souhaite, celles-ci ne changent pas les faits. Quoi qu'il en soit, je me considère comme un nationaliste très fier d'être originaire des Prairies. Je défends sans cesse les intérêts des Prairies, et je m'insurge contre une députée qui tente de donner l'impression que le gouvernement fédéral ne s'occupe pas de l'Alberta.
À l'époque où j'étais dans l'armée, affecté à Edmonton, je reprochais au gouvernement provincial de ne pas diversifier l'économie de l'Alberta. Il y a toutes sortes de raisons pour lesquelles l'Alberta est en difficulté à un point tel aujourd'hui.
La députée convient-elle que non seulement Ottawa, mais aussi l'Alberta, les municipalités et les différents intervenants, ont tous un rôle important à jouer? Cela comprend l'excellent travail accompli par le gouvernement fédéral, qui a investi dans l'Alberta, tout comme dans les Prairies.