Madame la Présidente, c'est toujours un plaisir d'intervenir à la Chambre, et, en l'occurrence, de contribuer au débat qui porte en grande partie sur la santé financière et économique de notre pays en cette période difficile et incertaine à l'échelle mondiale.
Le parrain de la motion s'est donné beaucoup de mal pour rabaisser la performance de l'économie canadienne dans le but de se faire du capital politique. Je suis en désaccord sur la grande majorité des points qu'il a soulevés au cours de son allocution. Il est donc quelque peu paradoxal que je prévoie soutenir cette motion, car les documents susceptibles d'être présentés ne sont pas des documents que nous avons intérêt à cacher à l'opposition ni à la population canadienne.
Je souhaite à présent aborder certains thèmes clés qui permettront de donner un aperçu du contexte économique et financier actuel, de souligner plusieurs nouveaux défis auxquels l'économie canadienne est confrontée, et de présenter certaines des mesures que nous avons mises en place ces dernières années. Ces mesures ont donné des résultats bien au-delà de ce que je croyais possible lorsque j'étais candidat durant la campagne électorale fédérale de 2015.
J'estime d'abord utile de décrire le contexte dans lequel nous nous trouvons.
Financièrement parlant, le Canada est en excellente posture par rapport aux autres pays développés. Il a tout ce qu'il faut pour surmonter les obstacles qui se pointent maintenant à l'horizon.
La théorie voulant que nous soyons au contraire incapables de surmonter ces mêmes obstacles sous prétexte que nous aurions dépensé de manière inconsidérée repose tout simplement sur de fausses prémisses. Personnellement, je suis persuadé qu'il s'agit d'une simple tactique pour marquer des points en misant sur la désinformation, plutôt que d'arguments de fond qui contribuent à la vigueur du discours démocratique au Canada.
Les bases de l'économie canadienne sont solides. La croissance de l'emploi se maintient à un niveau extraordinaire depuis plusieurs années, et ce sont les Canadiens à faible revenu et ceux de la classe moyenne qui en profitent le plus, ce qui est tout aussi important. Grâce aux mesures prises pour rendre l'économie canadienne plus concurrentielle, c'est la santé financière de tout le pays qui s'est améliorée.
La saine gestion économique a toujours été une priorité pour le gouvernement. La lettre de mandat que le premier ministre a adressée au ministre des Finances précise justement que ce dernier doit continuer de réduire la dette en fonction de l'économie et préserver le pouvoir financier du pays au cas où il aurait à faire face à un ralentissement économique.
Nous prévoyons investir dans les Canadiens afin de favoriser la croissance, et ce, tout en veillant à conserver une marge de manœuvre financière suffisante pour fonctionner si jamais la situation exigeait un changement de cap. La chose prudente à faire sur le plan financier consiste parfois à tirer parti des occasions d'investissement qui existent.
Si on regarde la situation de l'économie canadienne à l'heure actuelle, on peut voir que le ratio dette-PIB diminue et devrait continuer de le faire. C'est le meilleur ratio dette-PIB du G7. Le Canada est l'un des deux seuls pays du G7 à avoir une cote de crédit AAA, la cote la plus élevée pouvant être attribuée par une des grandes agences de notation. Il n'y a actuellement qu'une dizaine de pays dans le monde qui ont une cote de crédit aussi élevée.
Qui plus est, dans les budgets fédéraux que nous présentons, nous parons à toute éventualité afin de pouvoir faire face à des événements qui n'étaient pas nécessairement prévisibles au moment de l'élaboration du budget, plus précisément aux problèmes qui pourraient se présenter, mais qui n'étaient pas apparents le jour de la présentation du budget. Voilà une des mesures que nous prenons pour faire face aux nouveaux problèmes. Je vais maintenant en aborder quelques-uns.
Bien entendu, la propagation de la COVID-19 — ou coronavirus, comme l'appellent la plupart des ménages canadiens — ces dernières semaines n'était pas un phénomène évident il y a quelques mois. Quand nous nous sommes rendu compte qu'il fallait lutter contre ce problème, nous avons réagi de façon professionnelle à chaque étape du processus.
Dans un dossier comme celui du coronavirus, je tiens à préciser que, bien qu'il s'agisse également d'un enjeu économique, notre priorité absolue consiste à protéger la santé des Canadiens. Je suis épaté par le leadership de l'Agence de la santé publique du Canada et par le degré de collaboration qui existe avec nos partenaires internationaux, qu'il s'agisse du G7 ou du FMI sur le plan économique, ou de l'Organisation mondiale de la santé au chapitre de la santé publique. Je suis aussi épaté par l'excellente coordination entre les ministères fédéraux qui est assurée par le Centre des opérations du gouvernement et qui a été déclenchée ces dernières semaines par la situation de la sécurité publique, ainsi que par la coordination qui est assurée par l'Agence de la santé publique en ce qui a trait aux efforts déployés par les provinces et les territoires pour se conformer aux mesures mises en place par le gouvernement fédéral.
Je remercie les travailleurs de première ligne qui protègent avec diligence la santé des Canadiens. Grâce à leur professionnalisme et à leur excellent travail, ma famille et moi pouvons dormir sur nos deux oreilles, sachant que nous sommes entre bonnes mains.
Je tiens à reconnaître que, bien qu'il s'agisse avant tout d'un enjeu de santé publique, de telles menaces posent aussi, évidemment, certains défis sur le plan économique. Il n'est pas nécessaire d'avoir une boule de cristal pour savoir que le prix des produits de base baisse lorsque la demande d'une région chute de façon si spectaculaire que cela a soudainement des répercussions sur les pays qui produisent ces produits. Le secteur des métaux et le secteur pétrolier et gazier, dont l'économie canadienne dépend depuis très longtemps, ont été touchés de façon particulièrement sévère par ceci.
Nous constatons également que les secteurs des voyages et du tourisme peuvent subir un sérieux contrecoup lorsque les pays touchés émettent des avis aux voyageurs. Cela peut aussi avoir des répercussions économiques à l'échelle locale. Dans les prochains mois, ma province, la Nouvelle-Écosse, était censée accueillir le championnat international de hockey féminin. Malheureusement, pour des raisons de santé et de sécurité publiques, l'événement a dû être annulé. Cette annulation aura de fâcheuses répercussions économiques sur les collectivités qui se réjouissaient d'accueillir ce tournoi.
Il y a aussi des répercussions économiques sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. Par exemple, les entreprises canadiennes qui ne peuvent obtenir le matériel dont elles ont besoin pour fabriquer leurs produits peuvent se trouver dans l'incapacité d'approvisionner leurs clients habituels ou devoir débourser plus d'argent pour assurer la continuité de leurs opérations. Nous sommes conscients que les phénomènes de portée mondiale peuvent avoir de très grandes répercussions sur le Canada et aussi avoir une incidence sur le niveau général de confiance des entreprises et des consommateurs. Ces phénomènes peuvent faire prendre à ces derniers certaines décisions en matière de dépenses différentes de celles qu'ils auraient prises en temps normal.
L'une des mesures que nous avons prises pour surveiller les répercussions économiques de l'épidémie est de s'assurer que le Canada dispose des ressources nécessaires pour que les interventions en matière de santé publique demeurent de calibre mondial. Nous continuerons aussi à surveiller les répercussions sur les entreprises et les travailleurs et à veiller à ce que les mesures que nous adoptons permettent à l'économie canadienne de continuer à fonctionner à plein rendement.
Le prochain budget fédéral contient un plan pour accroître le montant du rajustement en fonction des risques afin de prévoir les répercussions potentielles que cette maladie pourrait avoir sur l'économie du pays. Nous pouvons examiner les barrages qui ont récemment fait l'objet d'un examen approfondi à la Chambre lors d'un certain nombre de débats en réponse aux manifestations liées à la question des droits fonciers sur le territoire des Wet'suwet'en dans l'Ouest canadien.
Nous avons également pris des mesures pour remédier aux répercussions économiques des barrages ferroviaires. S'il y a une grande leçon à tirer des dernières semaines, c'est que la voie vers la réconciliation avec les peuples autochtones ne ressemble pas à une ligne droite. Cette voie exige du dévouement et un travail acharné. Elle exige aussi de reconnaître qu'il reste beaucoup à faire. C'est un processus de guérison qui passera par de bons jours et des moins bons. Nous devons continuer à faire preuve de détermination.
Le Canada est un pays commerçant et c'est par rail qu'une grande quantité de nos marchandises parviennent aux marchés mondiaux. Bien qu'il soit trop tôt pour connaître l'incidence complète des barrages, nous savons qu'ils ont posé des défis importants et provoqué une frustration considérable pour les entreprises et les gens. Nous devons garder à l'esprit le fait que beaucoup de Canadiens dépendent des réseaux de transport ferroviaires pour obtenir des produits de première nécessité comme les aliments, pour se rendre au travail ou rentrer chez eux tous les jours, ou pour gagner leur vie.
Des milliers de travailleurs ont été mis à pied et bon nombre éprouvent encore des difficultés. Les effets sont réels et immédiats. Notre gouvernement travaille 24 heures sur 24 pour atténuer les risques économiques que posent ces barrages, mais aussi pour s'assurer d'avoir une solution durable.
Dès le début, nous savions que nous ne pouvions pas prendre des raccourcis et que le dialogue, si difficile soit-il, était la voie à suivre. Bien que de nombreuses personnes critiquent notre approche, elle porte des fruits. Le service ferroviaire a repris en grande partie. Les gens qui ont été mis à pied sont en voie d'être réembauchés. La plupart des barrages ont été démantelés. Le premier ministre a adopté la bonne approche, selon moi, même si d'autres politiciens ont proposé des solutions simples à un problème très complexe.
L'économie canadienne est aux prises avec un nouveau problème. Je ne sais même pas si « nouveau » est le bon mot, car nous sommes au courant depuis si longtemps. Je ne peux pas passer sous silence les dangers que représentent les changements climatiques non seulement pour l'environnement, mais aussi pour l'économie du pays.
Je n'arrive pas à croire qu'on doute encore que l'activité industrielle humaine est la cause première des changements climatiques. De surcroît, en tant que représentant qui se soucie de cette question, je trouve simplement inacceptable que nous débattions encore à la Chambre du rôle significatif que le Canada peut jouer dans la lutte contre les changements climatiques. Nous ne pouvons pas régler les problèmes économiques du pays sans nous occuper des dangers que représentent les changements climatiques.
Les Canadiens en ressentent les effets: des ondes de tempête en Nouvelle-Écosse, des inondations au Nouveau-Brunswick, des vagues de chaleur au Québec et en Ontario, des sécheresses dans les Prairies, des feux de forêt dans l'Ouest et la fonte des glaciers dans le Nord. Les changements climatiques ont de véritables conséquences sur le mode de vie auquel nous sommes habitués et l'économie des provinces.
Évidemment, il y a là aussi un impact économique direct. Lorsque des représentants du Bureau d'assurance du Canada ont témoigné devant le comité des finances dans le cadre des consultations prébudgétaires, ces derniers ont attiré l'attention sur le fait que, dans les années 1990, les pertes occasionnées par les phénomènes météorologiques extrêmes avoisinaient les 100 millions de dollars. Or, l'année dernière, elles avoisinaient les 2 milliards de dollars, une somme 20 fois plus élevée. Je ne mets pas en doute la sincérité de leurs intentions. Toutefois, je crois qu'ils ne sont pas seulement motivés par le désir d'agir dans l'intérêt de la planète et de l'environnement pour le bien-être commun, car, en tant que représentants du secteur de l'assurance, ils s'intéressent aussi aux résultats. Si on tient compte du facteur monétaire, nous constatons que les coûts grimpent en flèche parce que la vie sur Terre s'est transformée. Nous pouvons relever ces défis. Par ailleurs, les représentants du Bureau d'assurance du Canada ont attesté que, pour chaque dollar en perte assurée, trois dollars en pertes non assurées sont épongés par les contribuables à l'heure actuelle, que ce soit à l'échelon municipal, provincial ou fédéral. Il s'agit du même groupe de personnes qui doivent payer de leur poche beaucoup plus qu'ils le devraient en raison de l'inaction dans le dossier de la lutte aux changements climatiques depuis des décennies.
Le fardeau financier ne se limite pas uniquement à l'atténuation des risques de catastrophes ou à l'intervention en cas d'inondations. Les possibilités économiques perdues entrent aussi en ligne de compte. Si l'on prend l'exemple des feux de forêt dans l'Ouest, nous sommes à même de constater que les répercussions sur la production, y compris dans le secteur de l'énergie, sont désastreuses.
Puisque je représente la Nouvelle-Écosse, je suis très préoccupé par ce qui est arrivé il y a quelques années à la pêche au homard dans l'État du Maine, à cause du réchauffement océanique. Je crains que les pêcheurs de homards de la Nouvelle-Écosse subissent des conséquences semblables, à moins que nous prenions des mesures bientôt. J'espère qu'il n'est pas déjà trop tard.
En traitant des changements climatiques, il faut aussi garder d'autres aspects à l'esprit, en plus du défi de l'économie. D'après Marc Carney, l'ancien gouverneur de la Banque du Canada et le gouverneur actuel de la Banque d'Angleterre, il existe une énorme occasion économique — une possibilité de croissance du marché mondial de 26 billions de dollars.
Le monde évolue, et nous devons décider si nous voulons évoluer avec lui. Si nous acceptons le changement en participant à la transition, nous nous positionnerons à l'avant-garde d'une vague de croissance économique dont nous ne pouvons pas en ce moment envisager l'ampleur.
D'ailleurs, on peut déjà en voir les débuts aujourd'hui. Dans ma circonscription, le groupe d'entreprises Trinity participe à des initiatives visant l'efficacité énergétique. Au début, c'était un atelier de deux employés; aujourd'hui, le groupe emploie des dizaines de personnes pour aider les propriétaires de maisons à réduire leurs coûts énergétiques et, du coup, leurs émissions.
Il y a des investissements dans les infrastructures vertes qui créent de l'emploi et font travailler des gens tout en prévenant les conséquences les plus négatives que pourraient avoir les changements climatiques pour les générations futures. Des investissements sont aussi consacrés à la recherche au Flux Lab de l'Université St. Francis Xavier, près de chez moi. L'un des professeurs, M. David Risk, a participé à la découverte d'une nouvelle technologie de détection de fuites de gaz qui aide les entreprises énergétiques à réduire leurs émissions. Cette découverte a créé de l'emploi non seulement dans son laboratoire, mais aussi auprès des grands producteurs d'énergie du Canada qui ont adopté cette technologie.
Nous avons mis en place le premier plan d'action national sur le climat et plus de 50 mesures. Nous prévoyons qu'ils favoriseront une croissance de l'économie verte.
Cela dit, la croissance économique est une chose, mais il faut aussi voir à ce qu'elle profite aux Canadiens ordinaires. Pour stimuler l'économie, nous avons investi dans l'infrastructure, ce qui a pour effet de créer de l'emploi et de renforcer les collectivités, et nous avons aussi investi dans l'innovation en passant par les universités, comme je l'ai déjà dit. Nos démarches ont aussi entraîné des investissements du secteur privé.
Nous avons modifié les règles d'immigration pour éviter que des employeurs ratent des occasions de croissance parce qu'ils ne trouvent pas de travailleurs dans leur région. Nous avons investi dans le commerce pour stimuler la croissance économique. Résultat: le Canada est maintenant le seul pays du G7 à bénéficier d'un libre accès aux marchés de tous les autres pays du G7.
Nous avons fait passer le taux d'imposition des petites entreprises de 11 à 9 %, soit le taux le plus faible parmi les pays du G7. Nous avons également mis en place des règles qui bonifient dès maintenant la déduction pour amortissement accéléré à l'intention des entreprises qui investissent pour accroître leur production et créer des emplois.
Quel a été le résultat de ces investissements? Il y a plus de 1,2 million de nouveaux emplois dans l'économie canadienne, dont plus de 30 000 ont été créés le mois dernier. Le taux de chômage n'a jamais été aussi bas: il y a plus de Canadiens qui ont un travail aujourd'hui qu'à peu près à n'importe laquelle autre époque de notre histoire depuis qu'on a commencé à tenir des statistiques à cet égard. Cependant, le fait d'entendre que des emplois ont été créés au Canada ou que notre PIB a bel et bien augmenté est une maigre consolation pour quelqu'un qui vit dans la pauvreté ou qui peine à répondre aux besoins de sa famille.
C'est pourquoi nous avons instauré des politiques comme l'Allocation canadienne pour enfants, qui a mis fin à l'envoi de chèques pour la garde d'enfants à des millionnaires et grâce à laquelle neuf familles canadiennes sur dix ont plus d'argent dans leurs poches. C'est pourquoi, dès notre arrivée en 2015, notre priorité a consisté à diminuer l'impôt de neuf millions de Canadiens de la classe moyenne et à augmenter celui du 1 % le plus riche. C'est pourquoi nous avons présenté, dès notre réélection en 2019, une mesure pour réduire l'impôt de 20 millions de Canadiens et éliminer complètement l'impôt fédéral pour plus d'un million de Canadiens à faible revenu. C'est pourquoi nous avons fait passer l'âge de l'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse de 67 à 65 ans. C'est pourquoi nous avons majoré de 10 % le Supplément de revenu garanti pour les aînés à faible revenu vivant seuls. C'est pourquoi nous avons bonifié le Régime de pensions du Canada afin que les personnes âgées puissent jouir de leur retraite en toute quiétude et dans la dignité, des mesures auxquelles le Parti conservateur s'oppose, d'après ce que j'entends. C'est pourquoi nous nous attaquons au problème des frais de scolarité et améliorons le Programme canadien de bourses aux étudiants, en modifiant le délai de remboursement des dettes d'études. C'est pourquoi nous avons doublé la portée du programme Emplois d'été Canada, afin d'offrir des emplois à un plus grand nombre de jeunes.
Malgré ce que laissent entendre les députés d'en face en jouant habilement avec les statistiques, lorsque nous tenons compte de l'ensemble des mesures que nous avons prises, nous constatons plutôt que, en moyenne, les ménages canadiens disposent maintenant de 2 000 $ de plus qu'avant notre arrivée au pouvoir. Plus important encore, comme nous l'avons constaté récemment, plus d'un million de Canadiens sont sortis de la pauvreté dans les dernières années. Nous avons d'ailleurs réussi à obtenir la plus forte réduction du taux de pauvreté jamais observée au pays sur une période de trois ans. Parmi les personnes qui vivaient dans la pauvreté il y a seulement quatre ans et demi et qui en sont maintenant sorties, on compte environ 334 000 enfants. C'est le genre de politique que nous devrions crier sur tous les toits et qui montre comment on peut gérer efficacement les retombées de la croissance économique pour aider les Canadiens.
L'attaque menée par les conservateurs contre l'économie canadienne ne constitue pas en soi un plan économique. Les faits sont là: nous avons une croissance de l'emploi que la majorité des gens auraient cru impossible lors de l'arrivée au pouvoir des libéraux, à la fin de 2015. Plus important encore, nous avons vu que l'ensemble des Canadiens, plutôt que seul le centile le plus riche, bénéficie de cette croissance. En outre, plus de Canadiens sont sortis de la pauvreté que presque tous les députés de la Chambre auraient pu l'imaginer il y a quatre ans et demi.
Nous avons réussi à faire tout cela, tout en maintenant un cadre financier solide qui nous permet de réagir à la nouvelle dynamique de l'économie mondiale. Si les députés ne veulent pas me croire sur parole, je les invite à lire le rapport du directeur parlementaire du budget, qui a confirmé ce que je viens de dire il y a quelques semaines à peine.
Oui, le monde évolue et oui, il y a des défis à surmonter, mais le Canada est à la hauteur de la tâche et le demeurera tant que nous resterons au pouvoir.