Merci, monsieur le président.
Je vais poursuivre dans le même ordre d'idées que M. Zuberi. D'ailleurs, je dois dire que je suis très heureux de le revoir, puisque c'est un peu grâce à lui que le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international se penche sur cette question.
Auparavant, j'aimerais saluer le ministre et les fonctionnaires qui sont des nôtres aujourd'hui.
Dans quelques minutes, nous allons discuter de la situation en Haïti. Je suis convaincu, monsieur le ministre, que vous souhaitez suivre les travaux du Comité concernant la situation en Haïti. J'espère que, cette fois-ci, nous saurons être à la hauteur pour aider Haïti, contrairement à ce que nous avons fait au début de la pandémie.
Vous connaissez l'intérêt des membres du Comité envers le Pakistan. Je trouve dommage que vous ayez choisi d'être accompagné seulement par des députés ministériels. Il aurait peut-être été utile d'être également accompagné par des députés de l'opposition, puisqu'on cherche à présenter une voix unie sur la scène internationale, notamment sur des questions humanitaires comme celle du soutien au Pakistan, qui a fait face à une catastrophe naturelle sans précédent. Cela nous aurait peut-être permis de ne pas poser un certain nombre de questions, puisque cela aurait permis à l'ensemble des formations politiques d'avoir un meilleur éclairage de la situation sur le terrain.
Cela dit, je vais revenir sur la question posée par M. Zuberi.
Le programme de financement international climatique du Canada prévoit consacrer, au cours des cinq prochaines années, 5,3 milliards de dollars aux pays en développement. En lien avec ce programme, le représentant d'Affaires mondiales Canada a affirmé au Comité que le Pakistan peut présenter une demande, mais que, à sa connaissance, le Canada n'avait encore reçu aucune demande en ce sens. Or, comme on vient de le souligner, les fonds verts multilatéraux et régionaux auxquels le Canada contribue ont fait l'objet de trois projets provenant du Pakistan. Les fonctionnaires du ministère nous l'ont dit, le 26 octobre dernier.
Comment peut-on expliquer le fait que le programme de financement climatique international de 5,3 milliards de dollars n'ait fait l'objet d'aucune demande provenant du Pakistan, tandis que des programmes multilatéraux auxquels contribue le Canada ont, eux, fait l'objet de demandes provenant du Pakistan?
Est-ce à dire que le programme de financement climatique de 5,3 milliards de dollars ne répond pas aux attentes de pays comme le Pakistan? Est-ce la raison pour laquelle il n'y a pas de demande à cet égard?