Madame la Présidente, le gouvernement du Canada est aux côtés des Britanno-Colombiens depuis le tout début, et cela n'est pas prêt de changer. Même si je suis persuadé que le député sait que je ne peux pas parler du contenu du budget avant sa présentation, je peux affirmer que, dès le tout premier jour, le gouvernement a aidé les Britanno-Colombiens à réagir, et qu'il les aide maintenant à reprendre les choses en main.
Les inondations et les glissements de terrain de novembre dernier ont eu d'énormes répercussions sur les Britanno-Colombiens. Partout, dans la vallée du bas Fraser, des maisons, des exploitations agricoles et des entreprises ont été dévastées. Des milliers de personnes ont été délogées de leur collectivité. Lorsque la province s'est tournée vers nous pour obtenir de l'aide au pire de l'état d'urgence, notre gouvernement a réagi. Jusqu'à 750 membres des Forces armées canadiennes ont alors été déployés sur le terrain pour participer aux évacuations, aider à la logistique et protéger des infrastructures essentielles. Neuf aéronefs ont participé à l'évacuation de 330 personnes.
Le même mois, le premier ministre et le ministre de la Protection civile se sont rendus en Colombie‑Britannique. Dans le cadre de cette visite, le premier ministre a annoncé la création d'un nouveau comité mixte fédéral-provincial chargé d'orienter l'aide immédiate et continue. Au moyen de ce comité, le gouvernement continue de collaborer avec nos homologues de la province et avec les dirigeants autochtones afin d'assurer la coordination de la relance et des efforts de reconstruction.
Le gouvernement a également versé une somme équivalente à tous les dons faits par les Canadiens pour l'intervention de la Croix-Rouge. Comme la province a fait la même chose, pour chaque dollar donné par les Canadiens, 3 $ ont été donnés aux Britanno-Colombiens. Plus de 90 millions de dollars ont été recueillis au total et, en février, plus de 18 millions de dollars avaient été versés à plus de 7 400 familles. Nous n'avons pas encore d'estimation finale des coûts, mais nous savons qu'ils seront importants. Le Bureau d'assurance du Canada a estimé que, à eux seuls, les dommages aux biens assurés avoisineraient les 515 millions de dollars.
Les fonctionnaires de Sécurité publique Canada travaillent présentement en étroite collaboration avec leurs homologues provinciaux, à la demande de la province. Dans le cadre des Accords d'aide financière en cas de catastrophe, les provinces ont droit au partage des coûts avec le fédéral pour la réponse à ce genre d'événement et la reconstruction qui s'ensuit.
Alors que nous travaillons à répondre à cette demande, le gouvernement a déjà prévu 5 milliards de dollars dans l'Énoncé économique de l'automne 2021 afin de couvrir sa part des coûts, ainsi que pour d'autres événements météorologiques extrêmes survenus récemment en Colombie‑Britannique, comme le feu de forêt de Lytton. Cette affectation représente une contribution historique reflétant la nature extrême de cette catastrophe en particulier.
Malheureusement, nous savons également que, en raison de l'incidence des changements climatiques, les événements météorologiques extrêmes tels que ceux que nous avons vus l'an dernier ne deviendront que plus fréquents et plus graves. Voilà pourquoi renforcer la résilience contre les catastrophes liées aux conditions météorologiques demeure une priorité pour le gouvernement. Nos efforts à ce jour témoignent de notre détermination. Par exemple, dans le cadre du Programme national d'atténuation des catastrophes, le gouvernement du Canada a consacré près de 28,5 millions de dollars au financement de 117 projets en Colombie‑Britannique. Nous travaillons à accroître la résilience des forêts aux incendies, notamment en formant 1 000 nouveaux pompiers communautaires, en investissant dans du matériel et d'autres mesures pour réduire les risques liés aux incendies de forêt, de même qu'en soutenant la gestion des incendies par les collectivités autochtones.
En outre, nous sommes en voie de créer un régime national d'assurance en cas d'inondation à faible coût afin de protéger les propriétaires dont la maison présente un risque élevé d'inondation qui n'ont pas d'assurance adéquate. Nous sommes également en train d'élaborer un plan d'action national pour aider les propriétaires dont la maison présente un risque élevé d'inondation récurrente à déménager.
Nous savons qu'il y a encore beaucoup de travail à faire, non seulement pour les Britanno-Colombiens, mais également pour protéger l'ensemble des Canadiens des risques croissants de catastrophes liées au climat. Je peux assurer à mon collègue que le gouvernement est déterminé à entreprendre...