Monsieur le Président, je vous félicite pour votre élection.
J'aimerais dire ceci. Des allégations ont été faites au sujet de la capacité d'une personne qui travaille dans cette salle à servir la Chambre. Ces allégations concernent nos privilèges en tant que députés, car certaines d'entre elles, dont mon collègue va parler, je crois, portent sur des enquêtes qui n’ont pas été révélées. Ces enquêtes n'ont pas été menées par le Bureau de régie interne. Les allégations qui ont aussi été faites depuis la dissolution de la dernière législature ont trait à la capacité de la Chambre de régler des questions de harcèlement sexuel, notamment de la part d'anciens membres du personnel.
En ce début de législature, il est impératif que nous comprenions si la Chambre a, sous la direction de cette personne, la capacité de mener des enquêtes appropriées et de veiller à conserver sa souveraineté. Il ne s'agit pas uniquement d'une atteinte au privilège d'un membre du personnel; il s'agit aussi d'une atteinte à mon privilège.
À l'occasion du 100e anniversaire de l'élection de la première femme à la Chambre des communes, j'aurais tendance à dire que la misogynie systémique et l'incapacité de la Chambre à s'attaquer adéquatement aux problèmes de harcèlement sexuel constituent en fait une atteinte au privilège. Je crois que mon collègue s'apprête à explorer cette question et à vous présenter, monsieur le Président, des faits qui vous permettront de déterminer si c'est ou non le cas.
C'est maintenant qu'il faut agir, au début de la première législature. Les allégations qui ont été faites au cours des dernières semaines laissent entendre fortement que quelque chose ne va pas, que quelque chose ne tourne pas rond et que les processus habituels du Bureau de régie interne, dans lequel quelqu'un dans la salle joue un rôle important, ne peuvent pas fonctionner. En soi, il s'agit d'une question de privilège.
En ce qui concerne ce rappel au Règlement, bien respectueusement, monsieur le Président, je demande à mon collègue d'exprimer ses arguments avec concision et je dirais, par respect pour cette institution, qu'il s'agit d'une question que nous devons absolument aborder à la Chambre, en particulier pour les gens à la maison qui ne peuvent pas prendre la parole ici et qui ont été touchés par cette situation. Vous avez tout à fait raison de dire qu'il y a des gens ici qui n'ont pas voix au chapitre, et la Chambre a pour rôle de leur donner une voix.
Monsieur le Président, en tout respect, je demande de nouveau à mes collègues de soulever ces enjeux de manière factuelle et non partisane. Il est question de la capacité des députés d'exercer leurs fonctions parlementaires. Je suis profondément troublée par la situation, et j'en ai assez de devoir constamment me répéter. Je demande respectueusement que mon collègue puisse poursuivre son discours. J'aurai probablement d'autres arguments à apporter. Je demanderais à mon collègue de faire preuve de concision, mais c'est une question qui doit être abordée. Il faut faire la lumière sur la situation, et cela peut uniquement se faire dans cette enceinte.
Mr. Speaker, congratulations on your role.
I would make this argument. Allegations have come to light about somebody who is serving in this room's capacity to serve the House. Those allegations speak to our privilege as members, in that some of the allegations that I believe my colleague will address speak to investigations that did not come to light. These did not happen at the Board of Internal Economy. The allegations that have also come to light since the dissolution of the last Parliament relate to the ability of the House to address sexual harassment issues, including from former members of staff.
At the start of this Parliament, it is imperative that we understand if the House has the ability, under the leadership of this person, to conduct appropriate investigations and ensure that sovereignty is maintained. This is not just a breach of a staff member's privilege, but it is a breach of my privilege.
On the 100th anniversary of the first woman being elected to the House of Commons, I would argue that systemic misogyny and the inability of the House to adequately address sexual harassment issues is in fact a breach of privilege. I believe what my colleague is about to do is to explore and give you, Mr. Speaker, evidence to consider whether or not this is the case.
The time to do this is now, at the start of the first Parliament. The allegations that have come to light over the last several weeks deeply suggest that something is wrong and something is amiss, and that the typical processes through the Board of Internal Economy, in which someone in this room has a significant role, are not able to function. That in and of itself is a case of privilege.
On this point of order I would say, respectfully, Mr. Speaker, out of respect for this institution, as well as a note to my colleague to be concise in his arguments, that this is something we absolutely must address in this place, particularly for the people at home who cannot speak here and who have been impacted by this. You were very right in saying that there are people here who do not have a voice and this place is for us to give a voice to them.
Mr. Speaker, respectfully, and again to my colleagues, I ask that they bring these matters up in fact-based, non-partisan facts. We are dealing with the ability of the House to function in this Parliament. I am deeply troubled by it. I am also tired of having to stand up and give the same speech in the same iteration over and over again. I would ask respectfully that my colleague be allowed to continue. I will probably add to his argument. I would ask my colleague to be concise in his argument, but this must be addressed. Light must be shone on it. It is only to be done in this place.