Madame la Présidente, il y a un élément du discours de ma collègue avec lequel je suis d’accord, et c'est le fait que cette crise était prévisible. Nous savions que les médias, en particulier la presse écrite, étaient en difficulté, mais ce problème a été aggravé par le fait que les médias sociaux comme Facebook, Twitter et les autres, utilisent gratuitement le contenu créé par ces médias. Cela a accéléré la crise. Cela s'est fait alors que les conservateurs étaient au pouvoir et ils n’ont rien fait à cet égard.
Je ne dis pas que ce que les libéraux proposent est parfait. Je ne dis pas que c’est ce que nous aurions proposé. Cependant, laisser le secteur privé résoudre cette crise serait extrêmement dangereux pour l’avenir de notre démocratie et l’avenir de l’indépendance de la presse. Son indépendance serait très peu protégée.
Je rappelle à ma collègue que nous ne parlons pas seulement de l’indépendance des médias, laquelle, j’en conviens, est essentielle, mais nous parlons aussi de la viabilité des médias. Nous devons trouver un moyen d’aider les médias à faire la transition vers un modèle différent. J’aimerais demander à ma collègue comment le Parlement, le gouvernement et la Chambre des communes peuvent aider le secteur des médias à y arriver.