Monsieur le Président, j'aimerais revenir à la charge avec la question que posait mon collègue de Longueuil—Saint-Hubert.
Il est clair qu'une des raisons pour lesquelles les médias éprouvent de la difficulté présentement, c'est le fait que des institutions comme Facebook et d'autres médias sociaux ont non seulement repris le contenu des médias sans les payer, mais ils se sont en plus accaparé leurs revenus publicitaires, ce qui a mené à la crise qu'on vit présentement.
Pourtant, lorsqu'on soulève la question à la Chambre — mon collègue l'a fait à plusieurs reprises au cours de la présente législature et de la précédente —, les libéraux refusent de comprendre qu'il y a urgence et que ces entreprises doivent, comme le font nos entreprises, payer des taxes, des impôts et également des redevances.
Leur implication financière pourrait permettre à ces médias de se retourner et d'effectuer la transition dont ils ont besoin pour pouvoir survivre et offrir une information diversifiée et de qualité.
Mon collègue peut-il me dire pourquoi lui et son parti s'opposent à traiter ces géants du Web de la même manière qu'on traiterait nos propres entreprises canadiennes, dans le domaine des médias et dans l'ensemble de l'économie?