Monsieur le Président, si le député ne croit pas que les conservateurs ont embauché des journalistes au poste de directeur des médias, il n’a clairement jamais été un journaliste couvrant la politique. Les journalistes de toutes les tendances sont embauchés par des partis de toutes les tendances afin de faire un travail de porte-parole. C'est ce qui se passe à Ottawa, les députés peuvent me croire. Où les conservateurs ont-ils trouvé Mike Duffy?
La question est que cela n'a rien à voir avec le contenu et que cela n'a jamais rien eu à voir avec contenu. Il n’y a aucune raison de s’en faire à propos de l’indépendance professionnelle des journalistes. Ce sont des professionnels et ils ont toute l’intégrité dont ils ont besoin pour prendre les bonnes décisions à propos de leurs reportages.
Il s’agit d’un secteur qui emploie des dizaines de milliers de gens dans l’ensemble du pays. Ce ne sont pas tous des rédacteurs ou des journalistes. Certains d’entre eux balaient le plancher, d’autres accueillent les visiteurs à l’entrée, comme les réceptionnistes. Certains d’entre eux travaillent dans les bibliothèques ou font des recherches pour les journalistes. Il s’agit de soutenir une industrie et une économie au sein des collectivités locales afin de veiller à ce qu’elle survive et soit là pour les prochaines générations, en particulier dans le contexte des bouleversements technologiques qu’elle connait.
En ce qui a trait à l’indépendance, comme je l’ai dit, nous ne subventionnons pas les journalistes. Nous subventionnons une industrie au cours d’une période de transition. Une fois que la vague technologique aura déferlé sur l’industrie, que de nouvelles plateformes auront émergé et que les gens se seront habitués à fournir une information de qualité, j'espère que nous pourrons revoir une industrie qui peut dire leurs vérités à ceux qui sont au pouvoir, qui a de l’intégrité et qui n’a pas peur de critiquer le gouvernement. Nous n’avons pas peur d’être critiqués. Nous pouvons l'accepter. Nous sommes des adultes.