Monsieur le Président, la première chose dont on me parle chez nous et dans tout le pays, c’est la stabilité. Nous nous sommes donné une stabilité qui permet aux entreprises d’investir, par exemple, dans le secteur de l’automobile ou dans les usines de transformation du poisson, et elles savent qu’elles pourront investir dans un climat stable désormais.
En ce qui a trait à la gestion de l’offre, notre comité est allé aux États-Unis rencontrer les représentants du Wisconsin, qui nous ont dit qu’ils n’en avaient pas assez et qu’ils auraient aimé avoir plus de produits laitiers.
Le député a aussi parlé des produits pharmaceutiques. Nous voulions 12 ans, mais nous n’en avons eu que 10. Est-ce parfait et est-ce ce que tout le monde voulait? Non, mais lorsque nous allons leur parler, nous voyons qu’ils aimeraient bien en avoir plus également.
Au bout du compte, nous avions les meilleurs négociateurs au monde, et nous l’avons vu avec les autres accords. Nous le voyons dans le cas présent. Mais nous devons d’abord nous pencher sur la stabilité pour favoriser les investissements au Canada. Personne n'investira chez nous à moins qu’il y ait de la stabilité pour que les Canadiens et les Canadiennes puissent garder leur emploi.