Monsieur le Président, tout a commencé lorsque l’accord avec l’Europe a été négocié. Je dois reconnaître la contribution des conservateurs, puisqu'ils ont entrepris ces négociations à l'époque. Toutefois, c’est nous qui les avons terminées et qui avons conclu l'accord. Nous avons dû y apporter de nombreux ajustements, bien sûr, dont l’un était le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États.
L'accord commercial avec l’Europe est très moderne. Cependant, les négociateurs canadiens avaient comme mandat de protéger les gouvernements du pays contre les poursuites par les multinationales. Je crois que la protection incluse dans l'accord débattu actuellement est en fait le résultat du travail accompli lors des négociations avec l'Europe.
Je suis heureux que les députés néo-démocrates commencent à voir cet accord d’un bon œil, car ils disent souvent ne souscrire à aucun accord commercial, même si ce n’est pas vrai. Je connais beaucoup de collègues néo-démocrates. Ils représentent les travailleurs et ils connaissent l’importance du commerce international.
Tout le monde veut un bon accord. Le présent accord n’est peut-être pas parfait, mais c’est un très bon accord grâce en bonne partie au travail accompli en vue de conclure l’accord avec l’Europe, travail que les conservateurs ont commencé et que nous avons mené à terme.
Je pense que, de plus en plus, les députés néo-démocrates font preuve d'ouverture d'esprit à l'égard de ces accords et en comprennent l’importance pour les travailleurs et leurs syndicats.