Madame la Présidente, c’est avec plaisir que je vais répondre à cette question.
Mes collègues me rappellent que tout député, dans le cadre de son travail et conformément à ses privilèges, peut prendre part aux délibérations d'un comité ou comparaître devant celui-ci. La députée a donc la possibilité, si elle le souhaite, de participer aux délibérations des comités.
Quant à la question que m’a posée le député, je comprends que cela le préoccupe, car il faisait partie du gouvernement précédent. Stephen Harper dictait à ses députés ce qu’ils devaient faire en comité. Les conservateurs ont même préparé un manuel d’instructions pour paralyser les comités, il a donc de bonnes raisons de s’inquiéter.
Je n’interviens pas dans les délibérations des comités. Ils ont les ressources nécessaires pour faire leur travail. On comprend pourquoi les conservateurs ne voulaient pas discuter de ce projet de loi plus tôt. Le député est déjà en train de révéler les excuses que les conservateurs vont invoquer pour entraver l’adoption de ce projet de loi.
Plutôt que d’invoquer des excuses, essayons de trouver un moyen de faire avancer les choses. Le gouvernement libéral préfère chercher une solution. Les conservateurs, eux, préfèrent trouver des excuses.