Madame la Présidente, j’ai une bonne nouvelle pour la députée. Ce que nous proposons aujourd’hui, c’est non seulement de débattre ce projet de loi, mais aussi de voter. Après le vote, le projet de loi sera renvoyé à un comité. C’est ainsi qu'on procède. Les comités sont composés de députés. Le comité auquel nous allons renvoyer ce projet de loi va pouvoir en poursuivre l'étude.
La députée a souvent parlé de son serment d’office en disant qu’elle s’était engagée à servir les électeurs de sa circonscription. Les statistiques qu’elle vient de donner montrent bien qu’il est important que ce projet de loi soit examiné par le comité. Ensuite, quand le comité l'aura renvoyé à la Chambre, nous passerons aux étapes suivantes. Le Canada est une nation commerçante. Au lieu de nous contenter de le dire, comme les conservateurs se plaisent à le faire, passons aux actes. Donnons aux Canadiens ce qu’ils attendent. C’est la substance même du serment que la députée a prêté pour servir les électeurs de sa circonscription: la reine et le pays, ce sont les mots qu’elle aime répéter.
Je rappelle à tous les députés que le mardi 11 juin, les conservateurs ont décidé de ne pas débattre le projet de loi. Le député de Niagara–Ouest a parlé du prix du carbone, notamment du projet de loi C-48, mais il a refusé de parler de l’ACEUM. Le député de Calgary Forest Lawn a préféré parler de la Chine et de la politique étrangère du Canada plutôt que du projet de loi sur l’ACEUM. Ils ont eu amplement l'occasion de débattre le projet de loi, mais plutôt que d'en profiter, ils cherchent à nous empêcher de faire avancer le débat. De la part d’un parti qui se dit favorable à l'idée que le Canada est une nation commerçante, c’est plutôt contradictoire.