Monsieur le Président, l'été dernier, les libéraux ont invoqué la liberté d'expression pour défendre leur décision de financer des groupes anti-pétrole et anti-gaz naturel, mais cela ne les a pas empêchés de fermer des camps d'été confessionnels au motif que leurs valeurs n'étaient pas les mêmes que les leurs. Les libéraux nous ont montré leurs vraies couleurs cette année, car ils ont encore une fois utilisé l'argent des contribuables pour financer des groupes souhaitant bloquer l'expansion du projet Trans Mountain et mettre fin aux activités du secteur pétrolier et gazier.
La liste est longue: Tides Canada, qui mène depuis une dizaine d'années une campagne de salissage contre les sables bitumineux avec de l'argent provenant de l'étranger; l'Institut Pembina, qui s'est associé à divers groupes américains pour paralyser le pétrole canadien; l'initiative Dogwood, qui fait mauvaise presse aux politiciens canadiens qui soutiennent le secteur canadien du pétrole et du gaz et plus particulièrement l'expansion du pipeline Trans Mountain; le Sierra Club, qui fait actuellement campagne contre les amendements apportés par le Sénat au projet de loi C-69, même s'ils ont été bien accueillis par les peuples autochtones, neuf provinces et les trois territoires; et la West Coast Environmental Law Association, qui a utilisé de l'argent provenant de l'étranger pour faire la promotion, en 2015, du moratoire sur l'expédition de pétrole ayant donné lieu au projet de loi C-48 et qui a déjà promis de s'adresser aux tribunaux pour contester l'expansion du projet Trans Mountain.
Les députés doivent approuver les demandes de financement. Or, tous ces groupes sont situés dans des circonscriptions libérales et néo-démocrates. Le premier ministre n'est pas celui qu'il prétendait être, parce qu'il avait promis que les libéraux défendraient les intérêts des travailleurs du secteur pétrolier et gazier.