Madame la Présidente, je remercie le député de Windsor-Ouest de sa question. Comme il l'a reconnu, j'ai mentionné le Pacte de l'automobile dans mon discours comme premier exemple de libre-échange sectoriel entre deux grands pays industrialisés.
Le Canada en a grandement profité. La région du député, Windsor, ma région, Oshawa, et des endroits comme Oakville, Sainte-Thérèse, Mississauga et Aurora ont donné naissance à ce qui est maintenant un bassin des Grands Lacs de pièces automobiles et d'approvisionnement et d'assemblage dans le secteur automobile.
Un certain nombre de raisons expliquent pourquoi la compétitivité du Canada s'est érodée au cours des dernières années, et cette négociation en fait partie. En fait, certaines des meilleures années — lorsque le député travaillait dans le secteur de l'automobile — remontent au début des années 1990. À l'époque, nous avions atteint des niveaux records d'assemblage avec les États-Unis, et je sais que le député y a participé.
Ce que nous constatons maintenant, avec les États-Unis, c'est qu'il y a du protectionnisme. Nous aurions dû nous assurer que le secteur automobile était notre priorité dès le départ. Les Canadiens devraient être préoccupés par le fait que notre ministre n'a pas mentionné le secteur automobile comme une priorité dans son discours sur les objectifs fondamentaux. Cela devrait inquiéter Jerry Dias, qui siégeait au comité. Où était Jerry? C'est une bonne question. Maintenant, les libéraux le nomment à d'autres comités consultatifs, du moins pour les prochains mois.