Madame la Présidente, je remercie le député de ses commentaires. Bien sûr, c'était très intéressant à regarder.
En tant que vice-président du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis, je vais féliciter le député de Malpeque, qui a travaillé avec nous sur cette question, ainsi que le sénateur Mike MacDonald. Nous avons travaillé de façon bipartisane au sein du Groupe interparlementaire Canada–États-Unis à faire régulièrement du lobbying à Washington depuis que je suis arrivé au Parlement, il y a 17 ans.
Ce que j'ai vu du gouvernement dans la période menant aux négociations et lors du processus de négociation comme tel était plutôt bizarre. D'ailleurs, certains représentants, notamment la ministre des Affaires étrangères, allaient dans divers comités et participaient à des activités et ils ne rataient jamais l'occasion d'indisposer les Américains.
Tout cela semblait improvisé. Certains points n'ont jamais été soulevés. Surtout, c'est devenu évident et, à un moment donné, les néo-démocrates ont été critiqués pour avoir suggéré qu'il fallait d'abord lancer des discussions bilatérales avec les États-Unis. Les libéraux nous ont critiqués et attaqués parce que nous avions fait cette proposition.
Comme de fait, le Mexique et les États-Unis ont commencé à travailler ensemble et c'est ce qui explique que les préoccupations du Canada aient passé en dernier, et que, même dans le nom de l'accord, le Canada arrive dernier.