Monsieur le Président, c'est toujours un plaisir d'écouter le député, mais il faut une dose de réalisme. La réalité, bien sûr, comme le savent les députés, c'est que la famille canadienne moyenne croule sous la dette la plus élevée de l'histoire du pays. D'ailleurs, il ne s'agit pas seulement du fardeau de la dette le plus élevé de l'histoire du pays, il s'agit de la dette des ménages la plus élevée de tous les pays industrialisés. Par conséquent, les libéraux ont écrit l'histoire en faisant crouler les familles canadiennes sous la dette la plus élevée de tous les pays industrialisés de l'histoire. C'est un fait. C'est la réalité.
Les députés le savent, le taux de participation à la population active au Canada est le plus bas de l'histoire. Cela signifie que près de 40 % des Canadiens en âge de travailler ne font pas partie de la population active. Comme le sait le député, cela a une incidence sur les statistiques relatives au chômage, parce que cela signifie que la plupart des gens ont simplement abandonné la recherche d'un emploi. Cela aussi, c'est un fait que nous a donné Statistique Canada.
S'ajoute à cela et à la pire crise du logement de l'histoire du pays le fait que les Canadiens peinent à s'acheter des médicaments. Un Canadien sur cinq n'a pas les moyens d'acheter les médicaments dont il a besoin. Voilà pour la dose de réalité.
Il arrive aux députés libéraux de se laisser emporter par leur idéologie et par les tapes dans le dos de leurs collègues, et ils deviennent aveugles à ce qui se passe réellement partout au pays. Le problème ici est que, en voulant signer sans attendre un accord qui n'a même pas été peaufiné, comme l'a si bien fait valoir le député de Windsor-Ouest, nous allons faire en sorte que le coût des médicaments sous ordonnance explose, alors que la plupart des Canadiens n'ont déjà pas les moyens d'en acheter.
Le député peut-il dire ce qu'il pense du fait que la plupart des Canadiens n'ont pas les moyens d'acheter les médicaments dont ils ont besoin?