Monsieur le Président, si seulement le député de Fredericton avait fait preuve d'une telle fougue il y a quelques années, nous aurions peut-être pu éviter une partie des résultats désastreux sur le plan commercial.
Lors de soirées comme celle-ci, je me demande s'il pense à ce fait et à ce qu'il dira aux gens à son retour à Fredericton. Il devra expliquer que nous précipitons l'adoption de projets de loi comme les projets de loi C-100 et C-101 en ces dernières heures du Parlement parce que nous n'avons pas été en mesure d'obtenir de bons résultats pour le Canada. Tout cela en dépit du fait que nous avons pu nous joindre à une entente signée par le Mexique et les États-Unis.
Comme je le disais avant que le député m'interrompe, si une des parties quitte la table pendant la négociation d'un accord trilatéral, il faut se poser des questions. Comme je l'ai indiqué dans mon discours sur le projet de loi C-100, nous vivons une première: le Mexique a dépassé le Canada pour devenir le plus important partenaire commercial bilatéral des États-Unis pour les deux premiers mois de l'année. Le Mexique a fait mieux que le Canada en négociant l'Accord Canada—États-Unis—Mexique. Il a conclu une entente sur les droits de douane imposés au titre de l'article 232 avant le Canada, même si nous faisons partie du NORAD et même si nous avons établi une relation de libre-échange avec les États-Unis des années avant le Mexique.
Nous devons travailler avec ce que le gouvernement a été en mesure d'obtenir. Il faut faire en sorte d'éviter le retour des droits de douane. L'aciérie de Fredericton et celle de MacDougall Steel à l'Île-du-Prince-Édouard ne peuvent pas se permettre une autre année de droits de douane.
En fait, je vais résumer et conclure mes propos ainsi: les Canadiens ne peuvent pas se permettre encore quatre années de ce gouvernement libéral.