Monsieur le Président, à la vue des interventions de ce soir de la part des députés de Sackville—Preston—Chezzetcook, de Fredericton et de Malpeque, je dirais qu'il a dû y avoir une vraie bonne réception à laquelle étaient conviés les gens de l'Atlantique ce soir, à Ottawa, et que ces trois députés y sont allés avant de participer au débat tard dans la soirée.
J'ai dit tout à l'heure que l'aciérie MacDougall dans la circonscription de Borden-Carleton m'a fait une forte impression lorsque je l'ai visitée. Le député de la place en est très fier. Il sait que cette entreprise a été durement frappée par les droits de douane, et c'est la raison pour laquelle nous essayons de voir ce que nous pouvons faire en collaboration avec le gouvernement.
Je porte à l'attention du député de Fredericton les cas de Tek Steel, de L&A Metalworks et d'Ocean Steel à St. John, qui a des clients un peu partout dans la région. Ces entreprises étaient désavantagées parce qu'elles ne pouvaient pas soumissionner en réponse aux appels d'offres nord-américains. D'ailleurs, dans l'accord qui vient d'être conclu subsistent encore des dispositions favorisant les achats aux États-Unis.
J'invite le député de Fredericton à me rencontrer cette année à l'usine de Tek Steel, où nous pourrons entendre ce que les gens de cette entreprise ont à dire sur les pertes que leur ont infligées les droits de douane, l'incertitude entourant les règles du commerce international et la fiscalité. N'oublions pas que Tek Steel et MacDougall Steel sont exploitées par des gens qui, aux yeux du premier ministre, ont une petite entreprise dans le but d'éviter de payer de l'impôt. Les libéraux ont fait la guerre aux petites entreprises il y a deux ans.
Les entreprises canadiennes en ont assez de subir. Le 21 octobre, elles pourront choisir les conservateurs.