Monsieur le Président, j'ai eu l'occasion de débattre avec le député de Durham, autant à la Chambre qu'en dehors de celle-ci, et je me désole chaque fois qu'il s'abaisse à faire des commentaires tellement partisans qu'ils ne sont absolument plus crédibles. Cela mine le travail remarquable accompli dans la négociation de la modernisation de l'ALENA, des négociations auxquelles non seulement des députés ministériels ont participé, mais aussi d'anciens députés du parti d'en face. C'est une preuve des accomplissements et des progrès réalisés dans la modernisation de l'accord.
Le nouvel ALENA protégera des millions d'emplois actuels et il en créera probablement davantage grâce aux avancées obtenues dans le secteur automobile, comme les règles d'origine concernant les salaires élevés, notamment dans notre province, l'Ontario, ainsi que dans le secteur agricole, grâce à la protection de la gestion de l'offre, à laquelle un des candidats à la direction de son parti ne croyait pas. En matière d'environnement, le nouvel ALENA réduira la pollution. Il protégera également les droits des femmes et ceux relatifs au genre, notamment en ce qui concerne les travailleurs, que nous avions invités à la table afin de nous assurer d'obtenir le meilleur accord possible et de garantir que les droits des vaillants travailleurs canadiens seraient protégés.
Le député de Durham peut bien se plaindre de tout le processus, mais des gens comme l'ancienne chef de son parti, Rona Ambrose, un de ses anciens collègues, James Moore, l'ancien premier ministre Brian Mulroney, l'ancienne première ministre, Kim Campbell, et l'actuel premier ministre de l'Alberta, Jason Kenney, ont tous été très élogieux à l'égard de cet accord. En outre, le député votera très probablement pour ce nouvel ALENA, alors n'est-ce pas le comble de l'hypocrisie qu'il critique cet accord avec autant de véhémence?