Monsieur le Président, si les Canadiens nous écoutent encore, je veux qu'ils sachent que nous avons beaucoup de respect pour les députés d'en face et que nous entretenons beaucoup de relations amicales avec ceux-ci. Je suis moi-même ami avec le député d'Eglinton—Lawrence. Je vais essayer de modérer ma partisanerie. J'aimerais le remercier d'avoir posé sa dernière question à la Chambre des communes.
Je trouve cela intéressant qu'un grand nombre de députés continuent de citer des éléments de cet accord qui n'y figurent pas. Nous savons que les libéraux ont fait beaucoup de bruit au sujet du programme progressiste, mais aucun chapitre ne porte sur l'identité de genre. Ils ont mis à jour une annexe de l'accord avec le Chili, mais il s'agissait de dispositions non contraignantes. Ils présentent des choses qui ne figurent même pas dans l'accord, mais qui font toujours partie des points de discussion qui aident à donner une bonne image au premier ministre. C'est le problème avec l'approche libérale en matière de commerce. C'est le problème avec le voyage en Inde. C'est le problème avec la Chine. C'est le problème avec l'Arabie saoudite. C'est le problème avec les Philippines. C'est le problème avec l'Italie, qui a imposé des droits de douane sur le blé dur.
En ce moment même, avec le premier ministre libéral, le Canada n'est pas perçu comme un pays sérieux, parce qu'il fait passer les perspectives électorales de certaines régions du pays et sa propre image sur les photos avant nos échanges commerciaux, notre avenir économique et notre sécurité.
Après l'attaque du Bataclan, quand la France nous a demandé d'intensifier notre lutte contre le groupe armé État islamique, le premier ministre a été le seul dirigeant occidental à se retirer, et les autres pays l'ont remarqué. En tant que porte-parole en matière d'affaires étrangères, je les rencontre et, quand la rencontre tire à sa fin, il est évident qu'ils se demandent ce qui est arrivé au Canada.
Nous n'avons pas besoin de plus de photos ou de mots-clics. Nous avons besoin que le Canada fasse preuve d'un leadership fondé sur des principes partout dans le monde, et c'est ce que le monde obtiendra avec un gouvernement conservateur.