Monsieur le Président, je tiens à remercier mon collègue le député de Charlesbourg—Haute-Saint-Charles de son discours.
Je corrigerai un de ses chiffres, parce que nous sommes d'accord sur le fait comme tel. C'est vrai que le gouvernement conservateur précédent a coupé dans le budget de l'Agence des services frontaliers du Canada. Pourtant, ce n'était pas 300 millions de dollars, mais plutôt 390 millions de dollars au total qui ont été coupés. Plus de 1 000 emplois de l'Agence des services frontaliers ont été supprimés par les conservateurs, avec les conséquences qu'on connaît.
Je ne partage pas du tout cette lecture des faits. Plusieurs analystes ne partagent pas la lecture que fait le député de Charlesbourg—Haute-Saint-Charles sur les conséquences que de telles coupes ont eues sur l'Agence des services frontaliers. Dans son discours, il parlait de l'importance d'augmenter les ressources humaines et financières à l'Agence des services frontaliers. En effet, la frontière est difficile à protéger. Il faut bien équiper les hommes et les femmes qui la défendent et la surveillent.
À ce chapitre, je m'explique mal la raison pour laquelle le parti du député a voté contre le budget de 2019 qui augmentait de 382 millions de dollars le budget de l'Agence des services frontaliers, qui a permis l'embauche de 560 employés à temps plein, dont 350 agents de sécurité frontalière l'année prochaine. C'est substantiel.
Les conservateurs ont aussi voté contre le projet de loi C-37 qui permettait aux agents des services frontaliers de faire des fouilles relatives à des paquets de 30 grammes de fentanyl. On sait que cela peut causer jusqu'à 15 000 morts. Nous avons investi 33 millions de dollars à l'Agence de services frontaliers précisément pour cette initiative, soit pour empêcher des drogues comme le fentanyl d'accéder au marché canadien. On connait les conséquences que cela peut avoir.
J'arrive à ma question pour mon confrère. Est-il d'accord sur ces réinvestissements du gouvernement actuel qui font suite aux compressions budgétaires du gouvernement conservateur précédent?
Je conviens qu'il va appuyer le projet de loi C-3, qui n'a pas changé depuis les derniers mois quand il a été présenté originalement à la Chambre.
Mr. Speaker, I thank my colleague, the member for Charlesbourg—Haute-Saint-Charles, for his speech.
I would like to correct one of his figures, since we agree on the facts themselves. Yes, the previous Conservative government cut the Canada Border Services Agency's budget. However, it was not cut by $300 million, but rather $390 million. The Conservatives eliminated more than 1,000 CBSA jobs, and we all know how that turned out.
I do not agree with his reading of the facts. A number of analysts do not agree with the version put forward by the member for Charlesbourg—Haute-Saint-Charles regarding the consequences those cuts had on the CBSA. In his speech, he talked about the importance of increasing CBSA's human and financial resources. Indeed the border is difficult to protect. It is important to properly equip the men and women who defend and monitor it.
In that regard, I find it hard to understand why the member's party voted against the 2019 budget, which increased the CBSA budget by $382 million, resulting in the hiring of 560 full-time employees, including 350 border security officers next year. That is significant.
The Conservatives also voted against Bill C-37, which allowed border services officers to search for 30-gram packages of fentanyl. We know that this can cause up to 15,000 deaths. We invested $33 million in the Canada Border Services Agency specifically for this initiative, which prevents drugs such as fentanyl to reach the Canadian market. We know the consequences this can have.
Now for my question for my hon. colleague. Does he agree with our government's reinvestments following the budget cuts made by the previous Conservative government?
I appreciate that he will support Bill C-3, which has not changed in recent months from when it was originally introduced in the House.