Madame la Présidente, comme le député le sait, le Québec dispose déjà d’un régime d’assurance-médicaments. Celui-ci pourrait cependant être amélioré grâce à la contribution du gouvernement fédéral, mais le gouvernement du Québec décidera seul comment gérer ou améliorer son régime actuel.
Toutefois, dans d’autres régions du pays où il n’y a pas de régime d’assurance-médicaments universel, les provinces manifestent un véritable intérêt. Ce matin, j’ai rencontré le ministre des Finances de l’Ontario, un progressiste-conservateur. Il se soucie surtout de résoudre le problème des coupes consternantes dans le financement des soins de santé, adoptées par le Parti conservateur de Harper et maintenues par le gouvernement actuel. Les provinces souhaitent que le financement des soins de santé soit rétabli en entier. Au-delà de cette question, il est évident qu’elles sont intéressées.
Quel gouvernement ne voudrait pas participer à un régime qui permet aux citoyens partout au pays d’avoir accès aux médicaments dont ils ont besoin, aux entreprises d’économiser de l’argent et à la société dans son ensemble d’économiser des sommes importantes, et qui permet l’achat de médicaments en grandes quantités? En Nouvelle-Zélande, l’achat en gros a permis, dans certains cas, de réduire de 90 % le coût des produits pharmaceutiques. Il s’agit d’une situation gagnante pour tous.
Évidemment, certaines compagnies d’assurance souhaitent maintenir leurs profits. Cependant, le gouvernement et le Parlement devraient agir dans l’intérêt national. C’est pourquoi nous demandons à tous les députés de voter pour la motion aujourd’hui.