Madame la présidente, je peux répondre à cette question en ce qui concerne ma circonscription, située dans le nord de la Saskatchewan. En fait, près de 1,5 million de dollars ont été laissés sur la table. Une telle somme représente des centaines de demandes d'emploi pour embaucher des étudiants dans le cadre du programme Emplois d'été Canada, demandes d'emploi qui ont été refusées par le gouvernement actuel.
Au lieu de se contenter d'utiliser un programme déjà en place qui non seulement aide les jeunes Canadiens, mais constitue une bouée de sauvetage pour les programmes communautaires en difficulté, les petites entreprises et les organismes à but non lucratif qui ne détiennent pas d'investissements dans l'immobilier à Toronto, le gouvernement a cherché à en tirer un avantage politique.
Pensons à tous les emplois qui auraient pu être créés pour ces étudiants, aux possibilités offertes et à la valeur ajoutée pour leurs collectivités, si le gouvernement s'était servi du processus existant d'Emplois d'été Canada au lieu de négocier un accord à fournisseur unique qui visait à mettre 43 millions de dollars dans les poches des amis du premier ministre.
Un député d'en face pourrait-il expliquer aux habitants de ma circonscription pourquoi le cabinet était prêt à payer des étudiants pour qu'ils fassent du bénévolat en deçà du salaire minimum, alors que les demandes de la population de Desnethé-Missinippi-Rivière Churchill pour le programme Emplois d'été Canada ont été soit complètement rejetées, soit largement sous-financées?