Madame la présidente, je félicite ma collègue de son discours. J'invite d'ailleurs mon collègue de Lac-Saint-Louis à faire appel à ma collègue de Saint-Jean en ce qui concerne les dossiers d'immigration de sa circonscription. Qu'il n'hésite pas: c'est une collègue très efficace et parlable, qui fait débloquer les dossiers.
Comme nombre de mes collègues à la Chambre, j'ai dans ma circonscription plusieurs cas d'immigration qui tardent, qui traînent. Certains de ces cas sont un peu crève-cœur puisqu'il s'agit de réunifications familiales. Dans certains cas, ce sont des dossiers qui traînent depuis des années, voire près de 10 ans dans un cas particulier, celui de Mme Gaudreau, de Drummond. Son conjoint est cubain et ils ont un enfant qui a des besoins spéciaux. Son dossier traîne de manière incroyable.
Je cite un autre cas, celui d'une dame qui a eu un bébé avec son conjoint cubain, avec lequel elle partage les voyages occasionnellement. Or, depuis quelque temps, ce monsieur n'est même plus en mesure d'obtenir un visa de voyageur parce qu'on pense qu'il ne voudra plus retourner à Cuba. Pourtant, puisqu'il a un enfant ici, il me semble qu'on pourrait croire qu'il aura envie de faire des démarches pour rester auprès de sa famille.
Voilà où je veux en venir. J'ai l'impression qu'il y a très souvent une mauvaise perception des demandeurs de visas et des immigrants potentiels. Je me demande s'il n'y aurait pas lieu de faire évoluer cette perception et de faire changer les mentalités en ce qui a trait à tout le processus de demande d'immigration.
Je voudrais entendre ma collègue à ce sujet, parce que c'est quelque chose que je commence à trouver vraiment préoccupant, particulièrement en ce qui concerne mes concitoyens.