Monsieur le Président, peut-être la question serait-elle mieux posée sous la forme: « Comment pourrions-nous nous permettre de ne pas le faire? »
Dans le Nord, nous nous débattons pour trouver des moyens de réduire un des principaux facteurs de coût dans nos collectivités, à savoir le coût de l’électricité, qui est produite pour ainsi dire dans toutes nos collectivités à partir de diésel.
J’ai accompli trois mandats au gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, en partie en qualité de ministre de l’Environnement. Nous avons étudié tous les moyens de réduire les coûts et nous avons cherché des sources d’énergie de remplacement. Pendant 10 ans, nous n’avons pas été entendus. Nous avons fait une demande au titre du Fonds vert. Nous avons fait des demandes au titre de nombreuses différentes sources d’argent qui, historiquement, avaient été mises en place. Toutes ont été rejetées ou sont restées sans réponse.
Nous avons la possibilité d’aller de l’avant dans le domaine de la biomasse. Nous avons la possibilité d’envisager la cogénération. Nous avons la possibilité de réfléchir à l’éolien, à l’énergie hydroélectrique, à l’énergie solaire. Les possibilités sont nombreuses, y compris celle d’étendre les lignes que nous avons pour approvisionner nos collectivités en énergie hydroélectrique. Nous avons le barrage sur la rivière Taltson, qui déverse de l’eau parce qu’il ne peut pas utiliser ni vendre l’électricité. Nous n’avons pas les ressources pour étendre le réseau. Il nous faut un partenaire.
Le gouvernement actuel est celui qui est venu nous parler et a pris l’engagement de collaborer avec nous dans ce domaine. Nous sommes confiants. Le moment est venu d’aller de l’avant.