Merci, monsieur le Président.
Monsieur Robert, je joins ma voix à celle de mes collègues pour vous remercier. Vous avez consacré 42 ans de votre vie au service public. Cela représente un grand investissement et beaucoup de sacrifices. C'est tout à votre honneur.
Vous avez vu l'évolution du Parlement et, tout récemment, vous avez fait partie de l'histoire. Vous quittez votre poste, mais vous avez fait partie de l'histoire, puisque nous sommes en train de dessiner un nouveau Parlement et que vous avez participé à cela. Alors, je voulais vous en remercier.
Je sais que cela n'a pas été facile pour vous. J'ai senti l'émotion dans votre voix. Quand on part après avoir tellement donné, on n'a pas tellement envie de partir, au fond. Toutefois, il arrive un jour où il faut partir, parce qu'il faut penser à soi. Il faut voyager, avoir du temps pour soi et être capable de prendre son café le matin sans penser à une rencontre à laquelle on doit assister plus tard. Il faut être capable de vivre sans stress. Vous méritez les belles années que vous avez devant vous. Vous méritez de prendre soin de vous et de vos proches et de vous gâter un peu.
Ce que vous avez accompli est considérable. C'est quelque chose que de consacrer sa vie au service public. Peu de gens dans notre entourage savent quels sacrifices personnels cela représente. Cela a une incidence majeure sur la vie privée. On rencontre toutes sortes d'obstacles et d'embûches, dans une grande carrière comme la vôtre, et je dois vous accorder que vous l'avez finie avec une intensité qu'on n'aurait pas pu prévoir, dans le contexte de la pandémie.
Alors, à mon tour, je vous remercie. Ce que je vous souhaite, à partir de votre départ le 13 janvier, c'est de vous gâter et d'avoir du plaisir, parce que vous méritez amplement de prendre soin de vous.