Y a-t-il quelqu'un d'autre qui souhaite intervenir?
J'aimerais à mon tour dire quelques mots.
J'ai eu l'occasion de travailler très étroitement avec vous, monsieur Robert, et c'est un jour triste pour le Parlement, non seulement pour la Chambre, mais aussi pour le Sénat. Votre engagement au fil des années a été extraordinaire.
L'intérêt que je vous ai vu démontrer aux députés et à l'institution va au-delà de ce que les gens peuvent imaginer.
Vous avez servi individuellement des députés pour qu'ils puissent faire leur travail; vous vouliez voir le processus suivre son cours. Ce qui était le plus important dans l'institution, c'était assurer son bon fonctionnement. Il n'y a peut-être personne d'autre qui est capable de faire preuve de ce genre d'engagement, y compris les députés. Ils sont déterminés à faire leur travail, mais vous faisiez partie de l'institution, et je pense que c'est une chose qui se poursuivra indéfiniment puisque vous en êtes maintenant indissociable. Je sais que la COVID‑19 a vraiment changé notre façon de voir les choses, mais vous étiez très ouverts et vous avez grandement appuyé le personnel et les députés pour que nous puissions continuer de faire fonctionner notre démocratie.
Je pense que nous devrions tous vous en être très reconnaissants.
Même quand il y avait des difficultés, votre porte était toujours ouverte. Vous étiez là pour nous parler, nous diriger et nous donner des conseils. Nous ne les avons pas toujours suivis, mais la plupart du temps nous les suivions, parce que c'étaient de bons conseils et une bonne direction, non seulement pour les députés et le Président, mais pour l'institution elle-même.
Je tiens juste à souligner que vous êtes ici depuis 42 ans. Je travaille pour vous depuis seulement trois ans, et ce fut un honneur. Ce fut vraiment un honneur et un privilège de travailler avec vous. Vous nous quittez, et je perds non seulement un collègue, mais aussi un ami. Je suis toutefois certain que nous nous reverrons souvent. Je ne pense pas que ce sera aussi souvent, et je veux donc vous souhaiter ce qu'il y a de mieux pour votre retraite.
Il est intéressant que vous ayez choisi le vendredi 13 janvier comme dernière journée.
M. Charles Robert: J'ai été le 13e greffier.
L'hon. Anthony Rota: Le 13e greffier qui part un vendredi 13; je comprends bien maintenant. Merci pour vos 42 années de service, et plus particulièrement pour les années que vous avez passées ici à la Chambre et pour la période pendant laquelle j'ai travaillé à vos côtés.
Merci.
Nous allons faire la transition pour poursuivre à huis clos.
[La séance se poursuit à huis clos.]